Avec son club du FC San Pedro, AHOLOU Roger Ben Boris vit une belle saison en Ligue 1. A 26 ans, le talentueux polyvalent ivoirien, est plus que décidé à offrir la lune à ses dirigeants. Il a une envie folle de relever ce défi avec le concours de ses coéquipiers et de ses employeurs. Le crack des Orange et Noir, ne s'en cache pas. Il se livre dans cette grande interview réalisée durant la période du Covid-19.
Ça fait la Une
On le sait l’actualité est brulante avec la maladie à Coronavirus. Comment tu vis jusque-là une telle pandémie avec ta famille ?
Comme vous le savez, cette pandémie du Covid-19 a bouleversé le quotidien dans la vie de tous les Ivoiriens. Le Coronavirus, a réellement mis un frein à bon nombre de choses. Ma famille et moi-même n'avons pas eu d’autre choix que de suivre à la lettre les consignes d'hygiène comme tout le monde. C'est une réalité triste mais on espère que tout finira très bientôt et que le Covid-19 sera totalement éradiquée.
Le Confinement décrète par nos Autorités, a-t-il eu des répercussions sur ton moral. Comment tu l'as vécu tout ce long temps ?
La décision de nous voir confinés, a été sage de la part du Chef d’Etat ivoirien. Ça a été très dure de ne plus s'adonner au Football qui est ma passion voire mon métier. Je vous informe que le Football est toute ma vie. Voir que nous étions obligés d'abandonner prématurément les pelouses, ça a été difficile pour tous les Footballeurs de notre pays et évidemment ceux du Monde entier. A dire vrai les mesures prises par le Gouvernement ivoirien, étaient pour le bien-être de tout un chacun de nous. Certes ça a été très dure de les accepter mais, force est de reconnaître que le Confinement a été réellement un mal nécessaire.
De ton réveil jusque dans la soirée, peux-tu nous raconter un peu ce que tu fais dans le Confinement lié à la pandémie du COVID-19 ?
(Rire...). Il faut savoir que chaque jour, je suis très décontracté. Pour la circonstance, je ne suis pas un "lève-tôt". Donc, à mon réveil, je me dirige tout droit à la douche. Puis, je cherche à manger et après je me mets tranquillement à regarder la télé. Le restant de la journée, je m'adonne à des exercices de vélo deux à trois fois par semaine.
Tu reviens de loin, n'est-ce pas ?
Bien-sûr. Il y a deux ans, j'ai eu une blessure qui m'a éloigné des terrains durant toute une saison. C'était dur pour moi. Fort heureusement que j'ai pu compter sur le soutien massif du Président Mohamed Ali HACHICHIA, des autres dirigeants et évidemment de toute ma famille. Toutes ces personnes si chères à moi, m'ont beaucoup apporté dans cette période-là. Aujourd'hui, c'est du passé car c'est bien derrière moi. Après cette parenthèse, j'ai retrouvé la joie de rejouer au Football, ma vraie passion.
De tes débuts à aujourd'hui au FC San Pedro, que de chemins parcourus ?
Oui, j'ai effectivement fait du chemin au cours duquel j'ai beaucoup appris. Par moment, j'ai eu à trébucher mais le plus important pour moi, était d'être fort. C'est à dire, ne rien lâcher.
Pour toi, le FC San Pedro représente-t-il le club idéal ? En clair, est-elle l'écurie de tes rêves au plan local ?
Tout à fait. C'est grâce au FC San Pedro que j'ai beaucoup progressé dans mon jeu. Pour preuve, j'ai gagné en maturité. La réalité, c'est un Club qui m'a énormément appris et où je me sens à mon aise. J'en suis très fier.
Avec les Orange et Noir, à quoi doivent réellement s'attendre vos dirigeants au cours de cette saison actuelle ?
(Rire...). Bien-sûr à la victoire. Tous mes coéquipiers et moi-même, nous sommes décidés à tout donner cette saison actuelle pour qu'elle soit meilleure que la précédente. Nous leur demandons de nous soutenir à volonté et aussi de nous faire entièrement confiance. A partir de là, nous sommes convaincus que les bons résultats vont assurément suivre.
Devenu un acteur indispensable pour votre formation du FC San Pedro, le titre peut être espéré par le peuple Orange et Noir ?
D'abord, il faut reconnaître que c'est un travail d'équipe. Je pense bien que chacun doit jouer sa partition dans la cohésion. Pour ma part, je sais à quoi m'atteler en faisant de mon mieux. Afin que mes coéquipiers et moi, puissions remporter ce titre tant attendu par tous nos dirigeants.
Vous réalisez l'une de vos meilleures saisons avec le FC San Pedro, pensez-vous avoir atteint le top niveau, capable de conduire votre club vers le toit de la Ligue1 ?
On n’est jamais au top niveau dans ce métier qui a autant d'exigences. Pour y arriver, je dois travailler davantage chaque jour de chaque semaine. C'est à dire ne rien lâcher. Donner le meilleur de soi-même sur la pelouse dans le but de pouvoir y arriver un jour. Et j'y crois avec force.
Pensez-vous être devenu ce leader tant recherché par vos dirigeants pour matérialiser le vieux rêve des Fondateurs du FC San Pedro ?
Leader ? Non, pas encore. En réalité, j'essaie de me mettre au service de mes coéquipiers tout en tirant mon épingle du jeu. Afin de pouvoir satisfaire nos dirigeants. Je crois que c'est le plus important.
Aholou est un sacré nom qui attise des convoitises surtout en Europe. Que cela vous inspire-t-il ?
Tout à fait. Depuis un certain temps, mon nom compte beaucoup. Ce qui attire certains Clubs. Pour preuve, il y a des propositions. Certes ça me motive encore plus mais, pour l'heure, je désire finir ma saison en beauté avec le FC San Pedro. C'est après que je vais y penser. Sinon je reste très concentré avec le FC San Pedro.
L'Europe vous tente-t-il plus que tout après 3 ans au FC SP ?
(Rire...). L’Europe ? Je crois que c'est le rêve de tout Footballeur Africain. Mais, il faut reconnaître que chaque chose en son temps. Et je ne peux que laisser ce temps-là au Bon Dieu. Lui seul, va décider du meilleur moment pour moi.
