Bailly raconte sa renaissance après sa traversée du désert

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Bailly raconte sa renaissance après sa traversée du désert

Bailly raconte sa renaissance après sa traversée du désert

Joies et émotions se conjuguent actuellement sur le visage de l’International Ivoirien après un passage dans les ténèbres en début de saison.


J'aime danser

 

En janvier, après avoir joué avec nos moins de 23 ans contre Newcastle, je suis rentré à la maison, j'ai allumé de la musique, l'ai mis fort, comme lors d'une fête, et je viens de danser avec ma famille. C'était vraiment une fête ; une célébration de pouvoir jouer à nouveau. Un match normal, un match complet sans récidive ni blessure.

 

Cette nuit a été un grand moment pour moi, une très bonne étape dans mon retour. J'avais des sentiments mitigés au préalable. D'un côté, j'étais très heureux, m'être entraîné jusqu'à un niveau où je pouvais jouer à nouveau, mais en même temps j'étais un peu inquiet le jour de ce match, peut-être un peu contraint dans la préparation de ce match par ma propre maîtrise de soi, venant de rentrer, c'était donc un mélange de sentiments au début. Après les premières touches et les premières minutes, les choses ont commencé à couler et ces préoccupations étaient derrière moi. À la fin du match, j'étais vraiment content de la façon dont les choses s'étaient passées au stade.

 

Cela avait été un long voyage pour moi depuis juillet

 

Vers la fin de la saison dernière, je me suis blessé au genou contre Chelsea, ce qui m'a fait rater la Coupe d'Afrique des Nations. Deux mois, au cours desquels j'ai donné la priorité à mon traitement et à mon rétablissement plutôt qu'à mon retour précipité. Cela signifiait que j'avais raté le rodage de la saison dernière et la Coupe des Nations, mais j'étais de retour pour un nouveau départ avec United en pré-saison.

 

Nous jouions contre Tottenham en Chine lorsque la blessure s'est produite. C'est un moment que je préférerais oublier. Je me sentais comme si j'étais en pleine forme, je revenais complètement de la première blessure au genou et je commençais tout juste à jouer dans l'équipe. Puis c'est arrivé. Cette fois, l'autre genou.

 

Comme je l'ai dit, ce fut une période difficile pour moi, et je préférerais oublier ce moment si je le peux et le mettre derrière moi, car c'était une période difficile, donc je ne me concentrerai pas trop sur l'incident lui-même. 

 

Au moment de la blessure, vous n'êtes pas toujours conscient de la gravité de la blessure. Ce n'est jamais un bon sentiment et vous savez que cela vous empêchera de terminer ce match, et ce n'est que vraiment après que vous commencerez à penser au coût du temps. 

 

Nous n'avons fait aucun test le jour de la blessure, nous avons attendu le lendemain pour effectuer le scan et tout ça, donc ce n'est qu'après que l'on m'a dit que la blessure était assez grave et que j'étais va faire face à une période de récupération de trois ou quatre mois.

 

Trois ou quatre mois ?

 

C'était assez difficile à prendre, comme vous pouvez l'imaginer. Être blessé même un mois est difficile à supporter, mais trois ou quatre mois… wow.

 

Mais que pouvez-vous faire ? Vous ne pouvez qu'accepter ces choses et regarder vers l'avenir. Je devais me dire que ces choses peuvent arriver et que vous ne pouvez rien faire pour les changer, vous devez donc avoir une forte mentalité, regarder vers l'avenir, obtenir le bon traitement dès le début, puis essayer de travailler à votre façon revenir à travailler avec l'équipe.

 

Le bon traitement signifiait commencer par une opération. L'équipe médicale du club m'a référé à un spécialiste de Barcelone car c'était la meilleure solution. La première partie de ma convalescence devait également avoir lieu là-bas, car le traitement de suivi et les soins étaient fournis par les mêmes personnes qui ont effectué l'opération. Au total, j'ai dû rester à Barcelone pendant environ un mois par la suite, jusqu'à ce que je sois suffisamment rétabli pour être renvoyé pour revenir ici à Manchester pour le reste de mon traitement.

 

Maintenant, ce que je dirais, c'est que lorsque je suis en forme et que je joue, j'aime vraiment le reste entre les matchs et les séances d'entraînement. Je ne peux pas en dire autant lorsque je suis blessé. En cas de blessure, c'est différent. Vous avez juste l'impression de ne rien faire, mais vous devez suivre vos ordres. Vous devez respecter que le repos fait partie du processus de récupération, c'est quelque chose que les médecins et les kiosques vous disent de faire, et vous devez essentiellement faire exactement ce qu'ils vous disent pendant le processus.

 

Ma guérison a commencé à Barcelone, donc ça a commencé avec les médecins, le personnel et les kinés là-bas, qui m'ont tous beaucoup aidé, mais c'était probablement la partie la plus difficile. Je pouvais à peine marcher à ce point. Ce sont les temps les plus bas, au cours de ce premier mois.

 

Après mon retour à Manchester, certains aidants personnels venaient régulièrement d'Espagne pour continuer leur travail avec moi ici, et cela a vraiment beaucoup aidé. J'ai pu commencer par certains exercices qui sont rapidement devenus très, très répétitifs et ternes. Ce sont ceux dont je me souviens le plus, probablement parce que j'en ai fait beaucoup.

 

Beaucoup de répétitions, plus…

 

Bien sûr, vous vous fatiguez rapidement de faire cela, mais il y a beaucoup de choses que vous faites pour améliorer la récupération. Même si vous n'aimez pas les faire, alors quoi ? Il reste encore à faire. Pour moi, l'essentiel était de réaliser que même si vous n'aimez peut-être pas faire une certaine activité, il vous apparaît évident qu'elle est conçue pour optimiser les résultats et faciliter votre récupération. 

 

Vous vous dites : faites-le. Puis, au fil du temps, vous commencez à voir les résultats. Vous faites un petit progrès.

 

Au fur et à mesure que les exercices progressaient, c'est à ce moment que je pouvais voir de plus en plus clairement que j'allais récupérer complètement. J'allais de force en force. Il y avait bien sûr de la douleur. Certains exercices ont certainement causé une certaine douleur, et j'ai dû me forcer à travers des barrières pour surmonter une partie de cette douleur. Au fil du temps, vous apprenez à le gérer.

 

Je viens d'un milieu familial chrétien, ce qui m'a beaucoup aidé tout au long du processus. Pour nous, la prière est toujours importante, tout comme il est important de confier tous nos actes à Dieu, ainsi que d'avoir le courage de continuer. Comme pour tous les emplois, dans le mien, il peut y avoir de mauvais moments - des blessures dans mon cas, mais dans la vie aussi, il peut y avoir de mauvais moments et il y a beaucoup d'autres vies qui sont bien pires que la nôtre, et quand vous avez ce contexte et que connaissance de Dieu, vous savez que ce que vous avez compte pour très peu et que vous devez toujours avoir le courage d'avancer dans la vie.

 

Il était également très important d'avoir les bonnes personnes autour de moi. L'ennui est dur. Si vous passez tout votre temps à vous ennuyer, à ne rien faire, cela ne vous fera aucun bien, il est donc important de vous entourer de gens qui vous apportent de l'énergie. J'ai de la chance d'avoir ma famille, ma femme et mes petits. Pendant tout le rétablissement, j'ai pu jouer avec les enfants normalement, mais avec une certaine prudence. C'était moi qui devais faire attention - les enfants ne sont pas suffisamment conscients pour savoir de quoi il s'agit - mais ils étaient super pour mon moral.

 

Quelque temps après la blessure, je suis allé en Côte d'Ivoire pour voir des amis, pour me détendre et essayer d'oublier et de mettre la blessure derrière moi, tout en renforçant ma force pour mon retour et en passant du temps avec des personnes qui pourraient aider à mon retour. Ma famille élargie et mes amis de retour dans mon pays d'origine, alors j'ai senti que je devais passer du temps avec ces gens pour aider à recharger mes batteries pour mon éventuel retour.

 

J'ai eu la motivation supplémentaire de regarder mes coéquipiers jouer. Je n'étais pas jaloux d'eux, comme vous pourriez le penser ; J'étais juste inspiré par eux. Je serais assis devant la télé, à regarder jouer United. Peut-être deux mois après mon rétablissement, je me suis dit : viens maintenant. Je redouble d'efforts pour revenir dans cette équipe.

 

Le simple fait de voir les gars jouer m'a donné plus d'énergie pour la tâche à accomplir.

 

Dès que j'étais avec l'équipe tout le temps, m'entraînant bien, j'avais fait mon retour chez les moins de 23 ans et j'étais mentalement préparé pour n'importe quel match, prêt à saisir mon opportunité. Je me sentais bien.

 

À la veille du match de Chelsea en février, Victor, qui jouait tout le temps, souffrait d'une légère maladie. L'entraîneur m'observait, avait vu tout ce que je faisais à l'entraînement, il savait qu'il pouvait compter sur moi. Ole savait que je pouvais aider l'équipe. Il n'a pas hésité, et la veille du match de Chelsea, il m'a dit que je commencerais.

 

Ce fut un grand moment pour moi

 

J'étais vraiment heureux d'avoir donné à l'entraîneur cette confiance pour m'amener à aider l'équipe. 

 

Je suis donc rentré et c'était vraiment génial

 

C'était encore mieux pour le fait que nous ayons également remporté un match important.

Maintenant, je suis tellement heureux d'être de retour en action et en bonne santé. Je suis heureux que mon entraînement se déroule bien et que j'aie planifié normalement, après tant de mois d'absence, alors je veux vraiment profiter de ce moment de ma vie.

 

D'où provient l'info

  • Source : Manchester United
  • Mis en ligne par :
  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Mer, 18 Mar 2020 à 17h 29
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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