A la veille du choc contre les Léopards en demi-finale, le sélectionneur des Eléphants a animé une conférence de presse du côté du Palais de la culture de Treichville.
Après 2015 du côté de la Guinée Equatoriale, la Côte d’Ivoire et la RDC vont se retrouver pour une nouvelle demi-finale de Coupe d’Afrique des Nations. Cette affiche entre les Eléphants et les Léopards se disputera ce mercredi 7 février au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé sous le coup de 20h GMT.
Avant cet affrontement, le sélectionneur des Eléphants était face à la presse ce jour au Palais de la Culture de Treichville. Pour Faé Emerse, les deux précédents matchs ont été mal entamés par ses poulains et contre la RDC il va falloir rectifier le tir.
« C’est vrai que les deux derniers matches, on a du mal à l’entame. On a concédé le premier but et on a du mal à revenir au score. Face à la RDC, on va profiter de la confiance. »
Pour le technicien Ivoirien, il faut jouer sur la confiance retrouvée.
« Avant le match du Sénégal, on revenait de loin. Il fallait redonner de la confiance au groupe. Il faut être solidaire. Quand on regarde les équipes encore en compétition, par exemple le Nigeria, elle a un groupe solide. La Côte d’Ivoire a individuellement des joueurs de talents mais c’est dans la solidarité que nous pouvons gagner. Il faut jouer sur la confiance retrouvée pour jouer notre jeu à nous. »
Conscient que ses choix ont été toujours décisifs notamment au niveau des changements, l’ancien milieu de terrain sait aussi que cela ne va pas marcher tout le temps.
« Chaque fois que nous faisons des changements, les joueurs ont été décisif. Quand c’est ainsi, on dit que l’entraîneur ont un coaching gagnant. Mais il n’en sera pas tout le temps. »
Face aux absences de Kossounou Odilon, Serge Aurier, Diakité Oumar et Christian Kouamé, Faé Emerse se veut rassurant.
« On a un groupe de 27 joueurs. On est tous ensemble et si on veut aller chercher la coupe il faut qu'on y aille tous ensemble. On sait qu'on ne pourra pas compter sur nos absents mais ils vont apporter de la force aux autres. C'est vrai qu'il est difficile de faire sans des absents mais il faut cette solidarité qui permet aux uns et aux autres de se serrer les coudes ».