Le sélectionneur des Eléphanteaux a pour ambition de ramener le trophée de la CAN des moins de 17 ans après le dernier sacre qui remonte à 8 ans.
Le 13 mars prochain débute la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans avec 16 sélections dont la Côte d’ivoire. Les Eléphanteaux sont logés dans la poule A en compagnie du pays organisateur, le Maroc, de l’Ouganda et de la Zambie.
En vue de cette compétition, Dao Lassina et ses poulains se préparent du côté de Songon sur le site d’ivoire Académie. Le sélectionneur des Eléphanteaux a accordé une interview à nos confrères de Sport Mania où il parlé des conditions de préparation à quelques semaines du début du tournoi tout en révélant que l’un des poulains a été victime d’une grave blessure.
« Dans le foot, il est impossible d’être satisfait à 100%, mais les conditions sont réunies pour avoir une bonne préparation. Nous sommes à un stage bloqué à Ivoire Académie depuis deux semaines. Tout allait très bien avant la grave blessure d’un de nos jeunes lors du match amical qu’on a disputé ici hier (mardi 23 février). On n’est jamais fin prêt avant une grande compétition. La préparation se poursuit même en pleine compétition. Mais depuis deux semaines, nous avons énormément travaillé. On a bien bossé. Les enfants me donnent satisfaction jusque-là. »
L’ancien sociétaire de l’Africa Sports a indiqué que la victoire au récent tournoi qualificatif de l’UFOA-B au Togo a été enrichissant pour son groupe et sera bénéfique pour la phase finale de la CAN.
« Absolument ! La CAN UFOA B a été une expérience fort enrichissante. Dans les faits de tous les jours, je vois une équipe qui a plus confiance en elle. Les appréhensions que j’avais notées chez certains avant le coup d’envoi de la CAN UFOA B, ont totalement disparu aujourd’hui. La victoire au Togo a fait beaucoup de bien à tous les niveaux. Les gamins ont vu qu’ils pouvaient réussir de belles et grandes choses s’ils mettaient le cœur à l’ouvrage. L’équipe est aujourd’hui mieux armée pour aborder cette phase finale de la CAN. Mon rôle est cependant de calmer chez les joueurs toute forme d’euphorie. La CAN qu’on va disputer au Maroc est deux crans plus difficile que celle de l’UFOA B »,
avant d’ajouter :
« Vous savez, la sélection U17 est la plus difficile à diriger. Il y a notamment l’étape des tests IRM que nous redoutons. Nos joueurs sont soumis à des tests IRM avant qu’on ne parte pour le Maroc. On attend les résultats. C’est à l’issue des résultats qu’on établira notre liste définitive. Tu peux te retrouver priver de plusieurs joueurs de base qui ont effectué la préparation avec le groupe. Voilà où se situe notre inquiétude. Mais on espère que nos joueurs passeront l’obstacle de ces tests IRM. »
Suite au tirage au sort, Dao Lassina a fait savoir que toutes les équipes se valent tout en se fixant comme objectif la victoire finale.
« Je pars du principe que toutes les équipes se valent. Franchement, je n’ai aucune appréhension. On va à cette CAN pour aller jusqu’au bout. Quel que soit le pays qui sera face à nous, on ne va pas renier notre philosophie de jeu. On ne jouera jamais en fonction de l’adversaire. On jouera sur nos forces. Ça sera à l’adversaire de s’adapter à notre façon de jouer. Généralement, j’évite même de regarder un match d’un adversaire avec eux. En fonction du niveau de jeu ou de la prestation d’une équipe, les enfants peuvent développer un sentiment de supériorité. Je sais de quoi je parle parce que j’ai été confronté à cela en 2018 au Niger. Par contre, j’ai fait le débriefing avec mes collaborateurs (du staff technique). On a même commencé à regarder des matches de nos adversaires de la poule. Ce travail préliminaire on l’avait commencé bien avant même le tirage au sort. Au vu de ce que j’ai vu, je reste très confiant : je pars au Maroc pour aller jusqu’au bout. »
La dernière victoire de la Côte d’Ivoire dans cette compétition remonte à 2013 avec Kamara Ibrahim et Dao Lassina a pour ambition de suivre les pas de ce dernier
« Ah oui. Je souhaite ardemment connaitre le même destin que Kamara Ibrahim en offrant à mon pays une deuxième CAN des cadets. J’en serai d’autant plus heureux que je suis un technicien national. Et croyez-mois, nous allons à cette CAN pour aller jusqu’au bout »,
a-t-il conclu.