Orphelin de mère depuis l’âge de 6 ans, l’attaquant nigérian du LOSC a annoncé ce dimanche via les réseaux sociaux le décès de son père.
‘‘Repose en paix papa. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens.’’
Voici le tweet que le jeune joueur de 21 ans a tenu à partager avec ses abonnés ce dimanche 24 mai 2020. Oui, la grande faucheuse a visité la famille Osimhen emportant avec elle le père d’une famille de sept enfants (quatre filles, trois garçons).
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— victor osimhen (@victorosimhen9) May 24, 2020
Aussitôt au fait de la triste nouvelle, la Fédération Nigérian de Football et le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) se sont associé à la peine du dernier rejeton de la famille Osimhen qui 15 ans après la perte de sa mère, devra aussi composer sans papa désormais.
? Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès du papa de @victorosimhen9
— LOSC (@losclive) May 24, 2020
Toute la famille LOSC s’associe à la peine de Victor ainsi qu'à sa famille, et lui apporte tout son soutien en cette période difficile. ??????
Our thoughts and prayers are with you and your family at this time. Take heart and stay strong @victorosimhen9. ???? https://t.co/hJLRwIxcDD
— The NFF ???????? (@thenff) May 24, 2020
Grosses pensées pour l’homme au 18 buts et 6 passes décisives cette saison dont l’histoire force le respect :
« J'ai grandi dans le quartier très pauvre d'Olusosun au Nigeria. J’ai perdu ma maman quand j'étais très jeune. Mon père sortait pour récupérer de la nourriture et des tickets de nourriture.
J'ai un souvenir qui me revient... Quand je jouais avec mes amis, on battait l'équipe adverse. Et l'un des joueurs de l'autre équipe m’insultait et me disait : "Vous n'avez pas d'argent chez vous ! Ton père vient voir ma mère pour mendier de la nourriture". Je me suis mis à pleurer, pleurer, pleurer...
J’ai perdu ma maman un mois d'octobre. Trois mois plus tard, mon père a perdu son boulot. Ça a été très dur pour notre famille. Mon frère vendait des journaux de sport, ma sœur, des oranges dans la rue et moi, des bouteilles d'eau à Lagos au milieu du trafic. Il fallait survivre, donc on s’est serré les coudes.
Le soir, on se retrouvait tous et on rassemblait l’argent sur la table. On donnait tout à notre grande sœur et elle faisait à manger et organisait tout. Une partie de ma vie a été un combat pour survivre. »
Victor Osimhen