Djiré Abdoulaye Junior : ‘‘Mon plus gros regret, c’est de ne pas avoir écouté les conseils de Roger Ouégnin’’

625 375

Djiré Abdoulaye Junior : ‘‘Mon plus gros regret, c’est de ne pas avoir écouté les conseils de Roger Ouégnin’’

Djiré Abdoulaye Junior : ‘‘Mon plus gros regret, c’est de ne pas avoir écouté les conseils de Roger Ouégnin’’

Contrairement à certains de ses anciens coéquipiers de l’Academie MimoSifcom, Junior n’a pas eu la carrière escomptée au vue de ses qualités au début de sa carrière. L’ancien International Ivoirien a reconnu n’avoir pas eu une oreille attentive aux conseils du Président de l’ASEC, Roger Ouégnin.


Recruté au centre de formation de l’ASEC Mimosas appelé ASEC-Jeunes, en 1989 (entrée ensuite à l’Académie MimoSifcom en 1993), le capitaine emblématique de l’ASEC Mimosas de 1999 à 2003, Djiré Abdoulaye Junior, dit avoir passé les meilleurs moments de sa carrière au club jaune et noir avec lequel il a remporté une Coupe FHB (1999), une Super Coupe d’Afrique des clubs (1999), une Coupe nationale (1999) et trois titres de champion de Côte d’Ivoire (1999-2000 ; 2000-2001 ; 2001-2002). Nous l’avons joint au téléphone lundi dernier et il a accepté de nous raconter ses souvenirs dans le club de son cœur.

 

Que devenez-vous ?

 

Je travaille maintenant dans une entreprise appelée JNT qui fabrique et vend des pièces et des objets métalliques. C’est une entreprise basée dans l’Est de la France dans la région de Nancy, précisément à Norroy et à Champigneulles, dans les Vosges. Je suis divorcé depuis 2008 et père de 3 enfants.

 

Pourquoi n’êtes-vous pas resté dans le domaine du football ?

 

J’ai quitté le milieu du football parce que j’ai décidé de tourner cette page tout simplement à cause de beaucoup de choses dont je ne veux pas parler.

 

Quand et comment êtes-vous arrivé à l’ASEC Mimosas ?

 

J’ai commencé à évoluer à l’ASEC Mimosas, à partir de 1989, à l’âge de 8 ans, dans une structure du club appelée ASEC-Jeunes. On s’entraînait deux fois par semaine (mercredi et samedi), au stade Robert Champroux, sous la houlette du Coach Kié Michel (Paix à son âme). Un mercredi après-midi, le Coach Jean-Marc Guillou était allé assister à notre entraînement avec Zaré Mamadou (Paix à son âme). Les deux m’ont remis une invitation pour des tests à Sol Béni. Malgré les encouragements du Coach Kié Michel, je ne m’y suis pas rendu parce que j’avais peur. C’est finalement l’une de mes cousines, Diabaté Abiba, qui m’y a emmené un jour pour un test de recrutement et j’ai été retenu.

 

Quel a été votre parcours après l’ASEC Mimosas ?

 

Après l’ASEC Mimosas, j’ai évolué au KSK Beveren (2003-2006), puis dans deux clubs ukrainiens, le Metalurg Donetsk (2006-2008) et le Metalurg Kharkov (2008). J’ai évolué ensuite au Paris FC (France), en 2012-1013, à l’US Royon (France) de 2013 à 2016 et enfin à Blénod, en 2018.

 

Êtes-vous satisfait de votre carrière de footballeur ?

 

Oui, mais avec un gros regret derrière. Celui de ne pas avoir écouté les conseils du PCA de l’ASEC Mimosas, Me Roger Ouégnin.

 

Quel a été votre coéquipier le plus fort à l’ASEC Mimosas ?

 

Aucun ancien coéquipier de l’Académie MimoSifcom ne m’a impressionné. On était tous de bons joueurs aux qualités complémentaires. Notre force était notre jeu collectif.

 

Quel est le vis-à-vis le plus fort qui vous posait des problèmes au niveau national ?

 

J’aimais jouer contre N’da Kouadio du Stade d’Abidjan. On se livrait un match dans le match à chaque confrontation avec son équipe.

 

Et au niveau international ?

 

C’était Hossam Hassan, l’un des frères jumeaux du Zamalek SC du Caire (Égypte). Il était très remuant et jouait toujours en mouvement. Ce qui faisait qu’il était difficile à neutraliser.

 

Avec quel coéquipier vous entendiez-vous le plus sur le terrain ?

 

Je m’entendais avec tous les coéquipiers. J’étais le capitaine et le régulateur du jeu. Toutes les balles passaient par moi et je devais toujours faire les bons choix en composant les coéquipiers le mieux placés.

 

Quel est celui qui avait le plus l’esprit professionnel ?

 

Pour moi, c’était Kolo Touré. Il était le moins doué, mais il affichait une farouche volonté de réussir. Il s’entraînait souvent seul dans le sable sur la plage de Sol Béni. Il a beaucoup travaillé pour se hisser au niveau où il est.

 

Quel était votre coéquipier le plus sympathique ?

 

Je dirai Koutouan Nantcho Antony. Il avait toujours des histoires ou des blagues pour amuser le groupe.

 

Y a-t-il un coéquipier que vous avez perdu de vue et que vous aimeriez revoir ?

 

Je suis en contact avec mes anciens coéquipiers, mais j’avoue que j’ai plus d’affinités avec certains plus que d’autres.

 

Et l’entraîneur qui vous a marqué le plus à l’ASEC Mimosas ?

 

C’est incontestablement Idrissa Traoré dit Saboteur. C’est avec lui que j’ai atteint la plénitude de ma forme physique durant la saison 2001-2002. Il m’a aidé également à progresser dans le jeu. Cet entraîneur m’a beaucoup apporté.

 

Quel est le meilleur souvenir de votre passage à l’ASEC Mimosas ?

 

C’est la finale de la Super Coupe d’Afrique des clubs qu’on a remportée (3-1) le 7 février 1999 face à l’Espérance Sportive de Tunis.

 

Et votre plus mauvais souvenir ?

 

Ce sont les deux saisons passées avec l’entraîneur Michel Decastel. Il ne me faisait pas jouer et je n’ai jamais digéré cela.

 

Quel est votre mot de fin ?

 

Je remercie le Président Roger Ouégnin et tous ses collaborateurs pour tout ce qu’ils ont fait pour nous et pour ce qu’ils font pour l’ASEC Mimosas. Le club peut ne pas remporter de titre durant une, deux, trois saisons voire plus, mais ce sont des choses qui arrivent dans la vie de toutes les grandes associations sportives. Cependant, l’ASEC Mimosas demeurera un grand club pour toujours à partir des bases que le PCA Me Roger Ouégnin lui a données.

D'où provient l'info

  • Source : Avec l'ASEC
  • Mis en ligne par :
  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Sam, 20 Mar 2021 à 16h 01
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

Vos données ne seront pas publiées !