Ancien collaborateur d’Idriss Diallo lors du mandat de Jacques Anouma à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football, l’ancien International Ivoirien a décidé de pousser l’ex-Responsable Marketing à la tête de l’Instance. Intervenant sur le plateau de ‘‘la Grande Team’’ dans la soirée du mardi 21 avril 2020, Ahmed Ouattara a expliqué son choix après s’être insurgé contre la candidature de Sory Diabaté.
Qui est le candidat de l’Union des Anciens Footballeurs, l’association dont vous faites partie ?
« Nous n’avons pas encore choisi de candidat ! On a écouté tous les projets qu’ils nous proposé et on attend l’arrivée d’Alain Gouaméné (présentement en France) pour se prononcer. »
Il nous est revenu que l’Union des Anciens Footballeurs s’est mise d’accord pour soutenir Sory Diabaté. Vous confirmez ?
« Non, c’est pas possible ! Les candidatures ne sont même pas ouvertes, on ne peut pas vous dire qu’on s’est mis d’accord pour qui que ce soit. Il faudrait éclairer la lanterne des Ivoiriens. Alain est confiné en France, c’est lui le président de l’association. Malheureusement, son premier vice-Président qui est Koné Ibrahim avec des amis à nous récemment nommés à la DTN décident de soutenir Sory Diabaté. C’est leur choix, mais pas forcément celui du président ni des anciens footballeurs en général. On les regarde, mais le Président c’est Alain Gouaméné.
Pour moi, il n’y a pas d’urgence. Avec la crise (coronavirus) qu’on traverse, l’incertitude autour de la date de l’élection, nous n’avons pas encore eu l’assemblée générale, la commission électorale n’est pas encore créée et déjà on veut appuyer notre soutien à un candidat ?
On a eu l’occasion d’écouter les 3 candidats, le dernier en date c’était Idriss Diallo. Maintenant il faut choisir, mais le choix ne doit pas se faire parce que des anciens joueurs nommés à la FIF. Le choix ne se fait pas par intérêt. C’est notre intérêt à nous tous… »
Vous concernant, quel candidat vous soutenez ?
« Il n’y a pas photo, c’est Idriss Diallo ! J’ai regardé tous les programmes, j’ai écouté tout le monde, et je pense que je me rapproche plus des idées d’Idriss Diallo. Idriss, il est rassembleur, il est fédérateur ce qui est très important. Il veut pacifier le football ivoirien. De tous les candidats, je pense qu’il est le mieux placé du point de vu management. Nous connaissons une crise, lorsque nous en sortirons il va falloir un bon gestionnaire et un bon manager pour diriger la fédération. Je pense que mon candidat à l'étoffe nécessaire et les moyens de diriger cette fédération. »
5 ans après le sacre de 2015, on parle encore de reconstruction au sein de l’équipe nationale. Est-ce normale ?
« Non justement, c’est pour ça qu’il faut qu’il y ait des élections, qu’elles soient transparentes et qu’on ait du sang nouveau pour apporter ce qu’il faut à ce football qui pour moi est dans un état de liquéfaction pas possible surtout sur le plan local.
Alors qu’aujourd’hui l’un des candidats est le président de cette Ligue-là (Sory Diabaté NDLR). Pour moi c’est inadmissible ! Après il faut se poser des questions. Qu’est-ce qu’on n’a pas apporté en 18 ans ou 20 ans qu’on pourra apporter en 4 ans ? pour moi, ça va être du réchauffé. C’est pour ça qu’il faut quelqu’un qui va repenser le football en Côte d’Ivoire, c’est fondamental. »
Qu’est-ce qui vous a séduit dans le programme d’Idriss Diallo ?
« Je vais être clair, sans langue de bois. Quand c’est ce qu’il va apporter aux anciens footballeurs. C’est-à-dire pacifier par exemple la relation entre la fédération et la CAF et ainsi permette au anciens footballeurs de pouvoir intégrer et faire des formations avec la FIFPro et la CAF. Idriss, c’est un grand manager, c’est un fédérateur, c’est quelqu’un qui est pragmatique. Pour moi ce sont des atouts qui apaisent le football. »
