A l’aube de l’élection du nouveau président de la FIF, ces président de clubs qui ont tenté non sans difficulté de maintenir à flot le championnat féminin Ivoirien réclament leur dû. Il s’agit en effet d’arriéré de subventions des saisons 2014 à 2018, le tout d’une valeur avoisinant les 100 millions de francs CFA.
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La FIF doit encore au football Féminin prêt de 100 millions de nos francs dus aux arriérés de subventions des saisons 2014/2018.
C’est à l’orée des élections à la présidence de la fédération ivoirienne de football (FIF), opposant trois candidats dont un issu du bureau exécutif sortant ; que certains présidents de clubs de football féminin, du moins les plus courageux ont décidé de dépoussiérer un vieux dossier datant de la saison 2014 à la saison 2018.
Au déballage, il est question d’une dette de subventions impayées de la saison 2014 à la saison 2018 de la FIF vis-à-vis des clubs. Au vu de l’approche de l’élection à la présidence de la faitière les promoteurs du football des dames s’inquiètent pour le remboursement des arriérés de subventions, dont le payement a été promis par le bureau exécutif actuel et demandent à ce faire payer dans un bref délai.
Comment comprendre qu’en cette période électorale où les candidats font les yeux doux aux clubs, c’est en ce moment précis que le bureau exécutif sortant dirigé par l’un des candidats en la personne de Mr Sory DIABATE traine encore une ardoise de dettes ?
Tout a commencé à l’an 2014, suite au paiement du don financier d’un million par club du président de la république Mr Alassane OUATTARA aux clubs de football féminin. Ce cadeau a été remis directement par le ministre d’alors Mr Lobognon Alain mains à mains aux clubs à son ministère à l’insu du bureau exécutif de la FIF.
Quelques jours plus tard, les clubs sont convoqués d’urgence à la faitière pour une demande d’explication ; le représentant du collectif des présidents de clubs de football féminin ne fera pas mieux que de fléchir genoux au nom des clubs pour se résoudre au pardon.
Partant de ce moment, le montant de 1 million de francs CFA avancé à chacun des dix clubs en début d’année 2014 sur les 2.5 millions sera la subvention définitive pour la saison ; le reliquat de 1.5 million sera accroché au placard des dettes à solder.
A la saison suivante (2014-2015) ; la FIF par le biais de son président de la ligue amateur Mr Omer Déhoulé demandera aux associations sportives féminines de reprendre les compétitions sans avoir épongé les 1.5 million de reliquat par club, tout en leur avançant encore 1 million chacun qui sera définitif sur la nouvelle subvention de 2.5 millions.
A ce jeu, certains clubs ont rangé les maillots (ES Abobo et les Colombes d’Ebimpe), sur 10 c’est bien 8 équipes qui ont joué la ligue.
Le championnat 2015-2016 a été hautement difficile pour les clubs qui ont honorés ce calendrier des compétitions sans un sou, zéro franc CFA de subvention payée sur les 2.5 millions, les moins téméraires (Djidé de Divo et l’Olympic de San Pedro) ont encore baissé pavillon en s’illustrant par des forfaits.
Après le retrait des deux clubs cités plus haut, la ligue s’est jouée à 6 en allé simple ; les 2.5 millions de subvention par club viennent se greffer sur les impayées des saisons antérieures.
Les compétitions 2016-2017 surviennent, il est demandé à chaque club d’ouvrir un compte bancaire et c’est juste un chèque d’1 million de francs CFA qui sera remis à chaque club définitivement pour une saison éclaire. Il est à noter l’abandon de deux autres club (l’Omnes de Dabou et la Jeanne D’Arc de Treichville) sur 6 clubs il ne restait que 4 pour le championnat alors 4 clubs de la D2 se sont joints pour un quota de 8 équipes.
La saison 2017-2018 débutera avec 8 associations sportives féminines, et là pour une fois la faitière paiera l’entièreté de la subvention et va même se permettre de payer les arriérés de 1 millions par club à un certain nombre d’associations sportives. Au championnat suivant la FIF en fait de même.
Alors avec des arriérés qui courent depuis la saison 2014, c’est seulement 2 millions qui ont été payés à certains clubs supposés être en activités (Africa Sports , la Juventus de Yopougon , les Onze Sœurs de Gagnoa, Ange FC, JFC Marcory, Lahou Essor FC, FC Affoubenou de Krekrenou , RF Cocody ) et ceux qui ont démissionnés pour faute de moyens n’ont encore rien perçus de la fédération (Omness de Dabou, Olympic de San Pedro, ES Abobo, les Colmobes d’Ebimpé, Jeanne D’Arc de Treichville et le FC Djidé de Divo).
En toute sincérité les clubs réclament leur dû impayé à la FIF et particulièrement au candidat Sory Diabaté qui est l’homme fort de l’actuel bureau exécutif. Pour preuve il a été celui qui a grandement ouvert la poitrine pour défendre bec et ongles sur tous les fronts la maison en verre lors du contentieux GX-FIF.
Pour les promoteurs du football féminin, le candidat du bureau exécutif sortant en la personne de Mr Sory est mal placé pour décliner toute responsabilité quant à ce dossier qui n’est d’ailleurs pas nouveau sur leur tablette. Du président de la ligue amateur Mr Omer Déhoulé au Directeur Exécutif Mr Sam Ettiassé en passant par la commission de football féminin, tous sont au parfum de cette histoire d’arriérés de subvention qui a plusieurs fois été évoqué au cours des réunions où une assurance de remboursement avait été toujours donné au clubs.
Alors pourquoi donc ce mutisme pendant que le mandat du bureau actuel vit ses derniers jours ?
Nous demandons à Mr YACE le directeur de campagne de Mr Sory DIABATE de faire fort auprès de son candidat afin que ce problème de subventions impayées soit définitivement clos.
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Soxten Gilles Yapo
Président Entraîneur du Club de Football Féminin De Lahour Essor
Porte-parole des clubs courageux de football féminin réclamant le payement de leurs dettes qui durent depuis des années.
