France/OM - Dimitrie Payet : "La saison avec Bielsa m'a marqué. J'ai envie de la revivre !"

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France/OM - Dimitrie Payet : "La saison avec Bielsa m'a marqué. J'ai envie de la revivre !"

France/OM - Dimitrie Payet : "La saison avec Bielsa m'a marqué. J'ai envie de la revivre !"

L'international français, qui s'est engagé tard dimanche, est resté soft, lundi, lors de sa présentation. Pas de messages fracassants à West Ham, pas de règlements de comptes : il veut juste rejouer au foot rapidement avec l'OM.


La Commanderie fait salle (de presse) comble. «C'est un peu bizarre d'expliquer Dimitri Payet à ces messieurs, qui connaissent ses qualités», dit le discret directeur sportif Andoni Zubizarreta. Juste avant, le président du club, Jacques-Henri Eyraud, a vanté les mérites du dix-septième au dernier classement du Ballon d'or, ajoutant que le joueur avait accepté «une diminution significative de sa rémunération» dans son nouveau contrat de quatre saisons et demie (plus une prolongation d'un an automatique, sous seing privé). Puis l'enfant prodigue est enfin arrivé. Le Réunionnais a troqué son survêtement pour une veste de costume, a rafraîchi sa crête en la peroxydant, et a expliqué son choix aux suiveurs et aux supporters.

 

«Vous avez écrit hier sur Twitter : ''On rentre à la maison''. C'est le sentiment qui vous anime ?
Oui, je suis très heureux de revenir, c'est une maison que je connais bien, c'est ce que je voulais.

Pourquoi ce choix ? D'autres clubs étaient possibles ?


Oui, sans doute, mais mon choix était clair depuis le début, je voulais revenir ici, faire partie de ce projet qui débute. J'ai entendu beaucoup de confiance, de sérieux dans le discours des dirigeants. Cela arrivait aussi pour moi à un moment où la France, la Ligue 1 me manquaient. Cela a tout de suite collé.

«Une pression plutôt positive»

 

Toutes ces négociations ont-elles été stressantes ?


Jouer au foot, cela m'a manqué un peu. S'entraîner tous les jours, sans match à disputer le week-end, c'est un peu compliqué. Cela a été long, on est le 30 janvier, et j'ai commencé mon bras de fer il y a longtemps déjà.

Vous connaissez la maison, mais vous revenez avec un statut différent...
J'aurais beaucoup plus d'attente autour de moi, mais ce n'est pas nouveau. C'est plutôt une pression positive. J'ai bientôt 30 ans. La pression fait partie de la vie d'un footballeur, je reviens en L1, avec un statut d'international, dans un club avec une ferveur quotidienne. Cela ne me fait pas peur.

«J'ai envisagé que ça capote et j'aurais assumé»

 

Qu'avez-vous à dire aux fans de West Ham ?


J'ai vécu un an exceptionnel dans ce club, avec ses supporters. L'histoire ne s'est pas finie comme on l'espérait. Mais je garde un très bon souvenir des supporters de West Ham.

Avez-vous pensé à un moment que le transfert allait capoter ?
Oui, j'ai envisagé cette hypothèse et j'aurais assumé. Je l'ai déjà vécue (lors de son transfert avorté de Saint-Etienne à Paris, en janvier 2011, ndlr). C'est un choix que j'ai fait, personne ne l'a fait à ma place.

 

Est-ce uniquement l'amour de Marseille qui est à l'origine de votre retour ? Ou vous ne vous plaisiez plus à Londres ?


Je ne me sentais plus très bien dans le club où j'étais. Mais il y avait surtout ce besoin de retourner en France, de revenir à Marseille, dans un projet qui me correspondait mieux.

«La saison avec Bielsa m'a marqué. J'ai envie de la revivre»

 

Dans quelle mesure la présence de Rudi Garcia a-t-elle influencé votre choix ?


Le coach a fait partie de mon parcours. Les deux années que j'ai faites à Lille (2011-2013) m'ont envoyé ici à Marseille, ça, je ne l'oublierai pas. Il me connaît par cœur. Sa façon de voir le jeu me plaît également. Je sais qu'en venant ici, je vais prendre énormément de plaisir sur le terrain.

 

Qu'est-ce qui vous plaît autant à Marseille ?


L'environnement, déjà, on est dans le Sud, c'est plutôt agréable à vivre. Je suis resté sur une saison avec Marcelo Bielsa, à jouer le titre jusqu'à la fin, ou presque, dans un Vélodrome plein à chaque match... Cette saison m'a énormément marqué, j'ai envie de la revivre, ce sont des émotions qu'on ne retrouve pas beaucoup dans une carrière.

«Ce sera une belle chose si on arrive à finir quatrièmes»


Qu'est-ce qui a changé à l'OM, en termes d'ambitions, depuis votre départ en juin 2015 ?


Entre les premiers contacts et cette signature hier soir, on a toujours été dans la transparence. Le discours des dirigeants a été très clair. Les actes parlent plus que les mots. Cela a été validé par l'arrivée de jeunes joueurs prometteurs comme Morgan Sanson, ou celle de Patrice Evra, que je n'ai pas besoin de présenter. Avant de signer, Pat' sait qu'il ne va pas mettre les pieds n'importe où et que le projet est cohérent. J'avais pris ma décision bien avant l'arrivée de Pat'. Ce fut une surprise, une grande surprise, je l'affectionne, on a passé des moments incroyables en sélection, il a été derrière moi sur le terrain pendant de longs mois, on a déjà pas mal d'automatismes. Je suis très heureux de le retrouver ici.

 

Quelles sont vos aspirations pour la fin de saison ?


Quand on regarde le classement, on voit trois équipes bien détachées. Je pense que ces équipes-là seront compliquées à aller chercher. Ce sera une belle chose si on arrive à finir derrière ce trio, et cela signifiera qu'on ira en Coupe d'Europe.

D'où provient l'info

  • Source : Lequipe
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  • Dernière mise à jour : Mar, 31 Jan 2017 à 11h 46
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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