Dans une lettre ouverte qui lui a été prêtée, le Président du WAC appelle tous les acteurs du football Ivoirien à la table de discussions afin de trouver une issue favorable au sport roi du pays. Membre chargé des compétitions des jeunes de la Ligue Professionnel de Football (LFP), Koné Abackar a opté pour le candidat Idriss Diallo au détriment de Sory Diabaté.
Ça fait la Une
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Je suis président de club de football ivoirien. Qui m'y a invité ? Personne, je suis venu de moi-même. Plus par passion que par envie. Mais une chose m'a poussé à le faire ; l’envie d'aider mes jeunes frères, les enfants de mes connaissances à avoir un cadre d’entraînement, un espace pour s'exprimer et se faire voir, pour pourquoi pas, avoir la chance de briguer une carrière professionnelle de footballeur.
Ce qui nous a inspiré à créer un centre d'initiation, un centre de formation. Et par la force des choses, je suis devenu club. Comme en forgeant, on devient forgeron, j'ai gravi les échelons pour devenir président de club de ligue 1 de Côte d'Ivoire.
Cette ligue 1 qui est dite ‘‘professionnelle’’.
C'est là mes problèmes vont commencer. Les enfants ont grandi ; les charges ont augmenté.
Les promesses pour m'aider ne tombe pas, et je suis accusé à tort ou à raison. Les partenariats en vigueur tombent à l'eau par la faute des vautours véreux qui ne pensaient qu'à leur petite personne. Je suis obligé de me taire pour protéger certaines valeurs du pays.
Ma joie est immense malgré toutes les injures que je reçois nuits et jours. J'ai réussi qu'à même à sortir certaines familles de leur état initial. Plus d'une vingtaine de jeunes footballeurs, passé dans mes mains sont aujourd'hui professionnels. Certains ici au pays sont en attente et il touche mensuellement un salaire qui dépasse largement le Smig. Même s'il y'a quelque retard, il le touche qu'a même.
Le parent pauvre ne peut donner, que ce qu'il a, à son enfant. C'est en cela, que j'en appelle à toutes les forces vives du pays. Le football est un secteur qui donne du travail aujourd'hui à nos jeunes gens. C'est pourquoi nous devons tous œuvrer, ensemble pour la professionnalisation de notre football.
Ainsi je demande aux ‘‘accusés’’ de se lever. Chers frères et sœurs présidents de club, nous sommes interpellés ; levons-nous comme un seul homme (L1, L2, D3, Districts et centres de formation), car notre football nous appelle, pour aller au ‘‘rendez du donner et du recevoir’’. Pour ce faire, asseyons-nous et discutons pour trouver les solutions véritables pour l'épanouissement de tous les acteurs du football ivoirien.
Faisons fi de nos divergences, de tout ce qui nous divise et parlons-nous véritablement. Et après chacun pourra être notre porte-parole ou notre ambassadeur auprès de son candidat. Car nous devons considérer ses élections à la FIF comme un tournoi à 3 équipes où le fair-play se doit de régner.
C'est le football ivoirien qui gagnera...
Je vous invite autour de la table de discussion !
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Signé Abackar Koné
Président du WAC
