Après la défaite contre la Colombie, le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé s’est présenté en costume noir, le visage serré, en conférence de presse et n’a en effet pas voulu polémiquer sur ce nouveau règlement du fair-play.
Si proches, si loin. De quoi laisser une légère pointe d’amertume. Instauré cette année, le critère du fair-play pour départager deux équipes à égalité parfaite dans un groupe de Coupe du Monde de la FIFA a été inauguré ce jeudi 28 juin et le Sénégal est devenu la première équipe à être éliminée sur ce critère au profit du Japon, qui avait reçu quatre cartons jaunes contre six pour les Lions de la Teranga.
“C’est la loi du foot. De nouvelles règles ont été établies, il faut s’y plier. On a pris plus de cartons que le Japon. Aujourd’hui le Sénégal ne se qualifie pas parce qu’il ne le méritait pas,”
a relaté l’ancien défenseur des Lions de la Teranga, sans désavouer le style de jeu de son équipe.
“On le savait depuis le départ. Nous avons une façon engagée de jouer et donc plus de chances de prendre des cartons. Le football reste un sport de contact. Ce n’est pas à moi de dire si c’est cruel ou pas.”
Aliou Cissé revient sur l'élimination de ses Lions de la Téranga !
— Coupe du Monde ???? (@fifaworldcup_fr) 29 juin 2018
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C’est donc aux nombres de cartons jaunes reçus que les Sénégalais auront laissé filer leur qualification. Une frustration énorme pour cette équipe, qui constituait le dernier espoir d’un continent africain qui n’aura donc plus aucun représentant au stade des huitièmes. Un camouflet historique, puisque ce n'était plus arrivé depuis 1982.
Instauré cette année par la FIFA, le critère du fair-play pour départager deux équipes à égalité parfaite dans un groupe de Coupe du Monde n’a pas tardé à être inauguré. En effet, le Sénégal est devenu la première équipe à être éliminée en raison de ce critère au profit du Japon, qui avait reçu quatre cartons jaunes contre six pour les Lions de la Teranga.