Opposés au choix du parrainage de Sory Diabaté par l’association qui les représente (AMAFCI), les arbitres contestataires n’ont pas eu gain de cause auprès de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Joint par Jean-Claude Djakus, Sam Etiassé, DEX de l’instance, en a donné les raisons.
Entre le directeur exécutif de la fédération ivoirienne de football, par ailleurs secrétaire général de la commission électorale, Jean-Baptiste Sam Etiassé et les arbitres contestataires du parrainage de Sory Diabaté, 1er Vice-président de la FIF, rien ne va. Ces derniers se sont rendus le lundi 13 juillet dernier au siège de la FIF qui est, en même temps le siège de la commission électorale pour lui déposer leur courrier de protestation.
Mais, ils ont buté sur le niet du patron de l'administration de la fédération. Selon eux, Sam Etiassé leur a dit qu'il n'est pas habilité à décharger ce genre de courrier en tant que Dex de la FIF. Ces opposants à l'actuel président de l'amicale des arbitres de football de Côte d'Ivoire (AMAFCI), Coulibaly Souleymane, n'ont donc pas pu atteindre leur objectif. Mais, ils comptent aller le déposer directement au bureau du président René Diby.
Par ailleurs, les contestataires annoncent que sur 400 arbitres de la FIF, 345 ont déjà signé leur pétition. Une conférence de presse qui aboutira sur une assemblée générale extraordinaire (AGE) le 1er août prochain, est même prévue dans ces jours.
Joint au téléphone, voici la réaction de Sam Etiassé.
« Effectivement, je les ai reçus à mon bureau. Malheureusement, quand ils sont arrivés, ils ont demandé à rencontrer le directeur exécutif de la FIF et non le secrétaire général de la commission électorale. Du coup, je leur ai dit que je ne pouvais pas réceptionner et décharger leur courrier de protestation. En plus, c'était un exploit d'huissier qui a été envoyé à la FIF et non à la commission électorale. C'est même un clerc qui les a accompagnés. Et non un huissier. Evidemment, je ne pouvais pas prendre ça, parce qu'à la FIF, on ne reconnait pas ce qu'ils ont appelé un collectif d'arbitres. Si je les reçois, en tant que FIF, c'est comme si je les reconnaissais »,
a-t-il expliqué.
Selon le DEX de la maison de verre de Treichville, seule l’AMAFCI présidée par Coulibaly Souleymane est reconnue par la FIF.
« Ici, on ne reconnait que l'Amicale des arbitres de football de Côte d'Ivoire dont l'actuel président n'est que Coulibaly Souleymane. Alors, pour moi, c'est ce dernier qui est leur interlocuteur. Mieux, ils auraient dû aller voir le président de la commission des arbitres de la FIF, en l'occurrence Doué Noumandiez. S'agissant de ma qualité de secrétaire général de la commission électorale, mon rôle, c'est de recevoir les candidatures pour ceux qui veulent postuler pour la présidence de la FIF. Les plaintes ne me concernent pas. En gros, la FIF est très mal placée pour recevoir les plaintes dans le cadre de cette élection. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voulu répondre à leur demande. Pour moi, ils n'ont pas respecté la procédure normale »,
a-t-il conclu.
Jean-Claude Djakus
