Sans salaire depuis le début de la crise, Mofosse Karidioula lance un SOS : ‘‘Chez nous au WAC c’est très difficile…’’

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Sans salaire depuis le début de la crise, Mofosse Karidioula lance un SOS : ‘‘Chez nous au WAC c’est très difficile…’’

Sans salaire depuis le début de la crise, Mofosse Karidioula lance un SOS : ‘‘Chez nous au WAC c’est très difficile…’’

En marge de la précampagne de l’élection de la FIF, les athlètes rongés par la galère souffrent en silence. De passage à ‘‘La Grande Team’’ sur La 3, le feu follet des Guêpes a profité de l’occasion pour lancé un appel à l’aide.


Après 5 saisons sanctionnée par 85 buts du côté du Rahimo FC (Burkina-Faso), le natif de Dabakala signe son retour en Côte d’Ivoire en 2017 où il est aussitôt enrôlé par le Williamsville Athletic Club. Le jeune attaquant de 22 ans convainc le président Koné Abackar dès sa première saison avec 10 buts et 7 passes décisives toutes compétitions confondues. Des statistiques qui ne faibliront lors de la saison 2018/2019 avec 8 réalisations et autant de passes décisives. Le capitaine du WAC décroche même à deux reprises le chalenge AFI-CIE récompensant le meilleur joueur du mois de la Ligue 1 Ivoirienne.

 

Mofosse

 

Cette saison , le buteur providentiel des Guêpes a été freiné dans son élan par une blessure contractée en début d’exercice et dont il s’est remis au mois de février dernier. Mais à l’heure actuelle son compteur buts est loin d’être sa priorité. Trésor Karidioula Mofosse est l’une des nombreuses victimes collatérales du COVID-19. L’homme à tout faire du WAC n’a plus perçu de salaire depuis le début de la crise sanitaire en mars dernier malgré l’engagement des présidents de clubs à verser au moins la moitié de la rémunération de leurs salariés pour les mois de mars et avril.

 

Présent sur le plateau de ‘‘La Grande Team’’ ce mardi 05 mai 2020, le fan de Samuel Eto'o implorait presque ses dirigeants pour avoir de quoi subvenir à ses besoins. Une situation triste qui devrait interpeller la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) mais également les candidats à la présidentielle de l’instance. L’amélioration conditions de vie des joueurs devrait être au centre des programmes de ces derniers.

 

Le résumé de l'intervention de Mofosse sur La 3.

 

Comment se passe votre carrière du côté du WAC ?

 

Ça se passe bien. Je suis sur une bonne marge de progression même si le cronavirus est venu freiner les choses. On prie le Seigneur pour que tout se passe bien et que les activités reprennent.

 

L’actualité est dominée par l’élection de la FIF. Si la possibilité vous était donnée de voter, qui choisirez-vous ?

 

Mon choix est personnel et il ne va rien changer à l’élection. Nous avons besoin de cette personne-là qui pourra rendre le championnat professionnel et c’est ce candidat que je soutiens.

 

Dans cette période difficile due au Coronavirus, les clubs doivent-ils faire des sacrifices pour leurs joueurs ?

 

Oui parce que on ne vit que du football. Donc même si la situation est difficile, ils doivent nous permettre d’avoir quelque chose ne serait-ce que pour garder la forme afin d’être au top à la reprise.

 

Avez-vous été payé depuis le début de la crise ?

 

Non, pas encore. Mais j’espère que les présidents vont réagir dans les jours à venir.

 

Etes-vous favorable à la réduction des salaires ?

 

Le plus important pour moi c’est d’avoir quelque chose pour pouvoir se défendre en attendant la reprise. Si cela doit passer par une réduction des salaires, moi je suis d’accord. Mais il faut qu’on ait quelque chose…

 

Quel votre situation actuelle au WAC ? 

 

Chez nous au WAC sans vous mentir c’est très très difficile. Nous joueurs n’exigeons rien de nos dirigeant. Vu la situation, même si nous avons la moitié des salaires ça va nous arranger.

 

Quel club selon vous mérite le titre de Champion de Côte d’Ivoire au cas où la saison venait à être arrêté définitivement ?

 

Je supporte l’ASEC Mimosas mais sur cette saison le Racing Club d’Abidjan mérite d’être champion. Ils ont fait une bonne saison, ils doivent être récompensés.

 

Relégable avant l’interruption du Championnat, le WAC ne mériterait-il pas de descendre en Ligue 2 ?

 

Non ! le championnat n’est pas fini, nous avons encore les cartes en main. Si nous gagnons tous no matchs (6), nous décrocheront le maintien.

 

Que pensez-vous de la sortie de Bancé sur le bas niveau de salaire dans le championnat Ivoirien ?

 

Si le grand-frère Bancé l’a dit c’est qu’il a ses raisons. Je suis jeune, j’ai l’avenir devant moi donc il y a des sujets sur lesquels je ne dois pas trop m’aventurer pour ne pas me mettre les gens à dos.

 

Attouola Kouassi (Olympique Club de Khouribga), Yaméogo Guy Serge (NK Tabor Sezana), vos amis qui était aussi bon que vous sont partis mais pas vous…

 

J’étais sur le départ la saison dernière. J’ai été en Israël mais suite à des malentendus ça ne s’est pas bien passé. Je suis revenu au WAC parce que je me disais je pourrai atteindre mes objectifs avec le club.

 

Vous resterez au WAC la saison prochaine ?

 

Je ne pense pas ! Je ne serai pas au WAC.

 

Avez-vous d’autres propositions ?

 

Bien sûr ! J’ai de nombreuses propositions ici en Côte d’Ivoire, comme ailleurs en Egypte et en France. Il y a des contacts avec l'ASEC Mimosas, l’AFAD, le Racing Club d’Abidjan, le FC San Pedro même l’Africa Sports mais je n’ai pas trop la tête ici. Je vais d’abord terminer la saison si elle doit se poursuivre et après voir ce qui va se passer.

 

WAC

D'où provient l'info

  • Source : MondialSport.ci
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  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Mer, 06 Mai 2020 à 04h 07
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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