Son changement de poste, la CAN 92, sa reconversion… Tiehi Joël se livre

625 375

Son changement de poste, la CAN 92, sa reconversion… Tiehi Joël se livre

Son changement de poste, la CAN 92, sa reconversion… Tiehi Joël se livre

Pour son 8è rendez-vous, ‘‘les RDV de BJT’’ de Bollou Joachim Laigret Titilo recevait le champion d’Afrique 1992 qui s’est prêté au jeu de questions réponses avec les internautes.


Es-tu en côte d'ivoire ? Quel était ton premier club et tu jouais à quel poste.

 

 « Je suis en France et mon premier club fût l'Africa Sports et j'étais derrière les attaquants si vous voulez numéro 10. Portez-vous bien cordialement »

 

De numéro 10 au Stade d'Abidjan tu es devenu 1 véritable avant-centre au HAVRE. Qu'est-ce qui expliquait ce changement ?

 

« Oui, comme je marquais beaucoup de buts et lorsque je suis arrivé au Havre l'entraîneur à l'époque cherchait un avant-centre et donc au cours d'un match amical, il me dit aujourd'hui tu seras l'avant-centre et j'ai marqué 3 buts et j'ai plus quitté ce poste, mais de temps en temps je revenais chercher les ballons. Dieu dirige. Merci »

 

Qu’est-ce que ça t’a fait quand tu as raté la balle de match et le penalty au Sénégal en 92 ?

 

« Oui lorsque j'ai raté cette occasion de la dernière seconde, tout de suite j'ai pensé aux millions d'ivoiriens, pas parce que j'aurais été blâmé, mais pour tous leurs énergies qu'ils avaient mis en nous. Donc forcément déçu. »

 

Ce but-là ? Pourquoi le ballon n'est pas allé au fond des filets pour éviter les tirs au but ?

 

« D’abord le ballon me tombe dans les pieds dans que je ne me l'aperçoive et un coup je me retrouve devant le gardien. J'avais deux solutions ou je frappe instantanément ou je dribble le gardien, si vous regardez bien je prends la deuxième solution qui était de dribbler le gardien et je fais une feinte de frappe et le gardien ne bouge pas c'est alors je décide de m'excentré donc le but est réduit et je rate l'occasion. »

 

Tu rates ton penalty pendant les tirs au but et au finish, la Côte d'Ivoire sort victorieuse, pendant ces deux événements, quels ont été tes sentiments où réactions ?

 

« Oui mon frère cette année-là, la côte d'Ivoire allait prendre cette coupe là même si on jouait jusqu'à 2 jours. Mon sentiment c'est que nous devrions gagner cette coupe et le penalty, je me retourne vers Alain Gouamené et il me dit, je prends le dernier et on gagne et cela s'est bien passé. Un sentiment de joie. »

 

Comment as-tu vécu le sacre en 2015 ?

 

« J’ai fait des interviews dans lesquels j'ai manifesté ma joie, je pense j'ai fait une vidéo, vous ne pouvez pas comprendre assis dans mon canapé, je bouillais lorsque l'un des n'autres a raté son penalty, je revoyais 92 et j'ai dit à mon épouse tu verras c'est le même scénario en 92 ça n'a pas manqué on gagne. 92 Ghana - côte d'Ivoire et 2015 Ghana - côte d'Ivoire y a pas de hasard. Sinon j'étais le plus heureux et n'oubliez pas que j'ai été aussi capitaine de cette sélection donc. »

 

Le tandem Bakayoko-Tiehi n’a toujours pas marché et pourtant vous êtes deux anciens stadistes y avait-il mieux ?

 

« Au contraire Salenko et moi avions une attente parfaite, lorsqu’il venait en sélection j'avais déjà une trentaine d'années et donc pourquoi barrer la route a un jeune talentueux comme Bakayoko non ce sont les journalistes qui ont écrits cela, moi je connaissais ma force et mon talent avec toute modestie, mais moi aussi je passé par là lorsque j'arrivais en sélection j'ai trouvé les grands frères Lebry Jérôme etc. et je me disais que je pouvais tous des suite jouer mais c'est faux, et après je le suis renseigné, j'ai eu beaucoup de conseils et j'ai travaillé, donc entre Bakayoko et moi ,il y avait une attente parfaite. Les gens ont fait pareil pour Ben Bady et moi et vous avez vu ce qu'on a fait. »

 

Qui a été ton meilleur partenaire en club et en sélection ?

 

« En club en côte d'ivoire il Albert Assase, Diarrasdouba Salif, Ben Salah, Gbizie Alain, Zahui Laurent Oumar Gustave, Yahou Charles, Mel Meledje pour ne citer que ceux-là. En France Roger, Joli, Titi Camara, Bruno Roux etc. Et en sélection il y a n'a plus, tout ceux avec qui j'ai joué ben BADI, Ben Salah, Aka kouame, Gouame Alain, Lassissi, Diabaté Cyril Domoraud bon ils sont nombreux. Dieu vous garde. »

 

Est-ce possible qu'on te revoie un jour prochain dans le milieu du football ? Si tel est le cas, dans quel rôle te verrais-tu ?

 

« Je suis toujours dans le football et je n'ai jamais abandonné le football, lorsque j'ai arrêté ma carrière en 2002, un après j'ai ouvert une école de football de formation que j'ai géré jusqu'à ce que je revienne en France en 2011 et après un an j'ai commencé à passer mes diplômes d'entraîneur et j'ai occupé un poste d'entraîneur des jeunes avec l'équipe du Havre mon ancien club et au fur et à mesure que je passais mes diplômes supérieurs. J'ai eu a entraîné des clubs au Havre des équipes seniors parce que plus tu avances plus tu dois être à mesure de pouvoir monter dans les équipes les plus hautes. Oui mon souhait de m'occuper un jour d'une sélection Ivoiriennes la côte d'Ivoire m'a donnée et moi avec ce que j'apprends tous les jours ici donner aussi à mon pays quel que soit le rôle. Merci »

 

tiehi jo

 

Cher frère Joël d'où est venu ou bien comment tu arrives à être aussi excellent dos au mur, je ne parle pas de ta protection de balle que tu as depuis le bas âge dans les comités à Adjamé château, Attécoubé et un peu partout ?

 

« Question phare, non juste de l'intelligence, de l'agilité, et du travail , pourquoi les équipes jouaient beaucoup avec 4 défenseurs et 2 demi défensifs à l'époque donc peu d'espace pour les attaquants , et lorsque dans tous les clubs dans lesquels je passé je mettais des plots avec un partenaire qui me donnait des ballons dos au but, les plots je les prenaient comme adversaires mais c'est le coach Gnonke Tia Martin qui m'a dit un jour il faut tu joues avant-centre je pense que tu plus proche du but et c'est comme cela j'ai accepté et Dieu a fait le reste. Mais beaucoup de travail. »

 

En général un joueur qui arrête sa carrière cherche toujours à suivre une formation pour devenir entraîneur, mais vous avez choisi d'ouvrir un centre de formation pour nos enfants passionnés de foot. Pourquoi cette différence ? Sachant que ce n’est pas facile du tout de gérer les enfants. Encore félicitations à vous aussi pour leur éducation.

 

« En général un joueur qui arrête sa carrière cherche toujours à suivre une formation pour devenir entraîneur, mais vous avez choisi d'ouvrir un centre de formation pour nos enfants passionnés de foot. Pourquoi cette différence ? Sachant que ce n’est pas facile du tout de gérer les enfants. Encore félicitations à vous aussi pour leur éducation. »

 

Avais-tu pensé revenir à l’Africa sports un jour ?

 

« Oui j'y avais pensé ! Peut-être si je n'étais venu jouer en Europe. Mais étant au Stade il y a eu plusieurs tentatives des dirigeants de l'Africa à l'époque mais j'ai refusé. »

 

Existe-t-il encore des rapports entre toi et le staff des dirigeants actuels du Stade d'Abidjan ?

 

« Non ! Depuis que je suis revenue en France par rapport à nos histoires, j'ai plus de contacts avec les dirigeants du Stade. Mais on reviendra. »

 

Que penses-tu de la situation du Stade d’Abidjan aujourd’hui ? Penses-tu qu’on peut le sauver ? Et que peut-on faire pour le sauver ?

 

« Oui on peut sauver le stade d'Abidjan, seulement il faut les gens capables pour diriger ce club et que l'union soit vraiment au tour ce club et il faut des investisseurs pour cela on peut trouver mais lorsqu'ils viendront il faut un bon projet sportif et social. »

 

Aujourd'hui les anciens footballeurs s'organisent en association quel est ton sentiment et si tu devais apporter un soutien ou des conseils qu'est-ce que tu aurais souhaité ?

 

« Je penses que c'est une bonne chose d'avoir une organisation d'anciens footballeurs. Cela peut nous donner du poids dans les décisions au niveau de nos dirigeants. Mais ce qui me déçois il y a plusieurs groupements d'anciens footballeurs alors on sait pas qui fait quoi ou bien comme je ne suis pas au pays peut être que s’est bien organisé, mais la logique voudrait qu’on ait une association. Ici en France, les anciens Platini, Giresse ont intégré les 98. »

 

Quelle serait sa contribution pour le développement du foot ivoirien ?

 

« Ma petite contribution serait de parcourir le pays pour voir un peu comment se fait le travail en dehors d'Abidjan et chercher les moyens pour aider dans le football. »

 

tiehi jo

D'où provient l'info

  • Source : MondialSport.ci
  • Auteur :
  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Lun, 20 Avr 2020 à 12h 02
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

Vos données ne seront pas publiées !