Ta Lou Marie Josée : "C’est à force de travailler et de prier qu’on acquiert le titre mondial"

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Ta Lou Marie Josée : "C’est à force de travailler et de prier qu’on acquiert le titre mondial"

Ta Lou Marie Josée : "C’est à force de travailler et de prier qu’on acquiert le titre mondial"

Marie Josée Ta Lou est une sprinteuse ivoirienne qui a décroché, en août, la médaille d’argent du 100 m et celle du 200 m au championnat mondial d’athlétisme de Londres.


Le soleil est moins accablant que d’habitude, ce 21 septembre à Abidjan. Vêtue d’une robe rose volante, Marie Josée Ta Lou, très détendue, est en pleine conversation téléphonique. Le quartier huppé de la Riviera Palmeraie où elle réside est très calme à cette heure de la journée et seul son rire joyeux vient troubler le bruit des arbres.

 

«Dieu a toujours été au centre de ma carrière sportive»

« Dieu a toujours été au centre de ma carrière sportive. Il ne m’a jamais abandonné. Tout est fait avec Dieu ! », annonce d’emblée Marie-Josée Ta Lou. À 28 ans, elle est originaire de la ville de Zuénoula, au centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Elle a surpris tout le monde les 5 et 8 août, à Londres, en décrochant la médaille d’argent dans les épreuves du 100 m et du 200 m.

 

L’athlète ivoirienne issue d’une famille catholique pratiquante, ancienne Guide, assiste régulièrement aux messes. Après son triomphe au championnat du monde d’athlétisme, elle s’est même accordée quelques jours de retraite spirituelle dans une communauté religieuse : « Le titre que j’ai obtenu à Londres est une grâce de Dieu », estime-t-elle. Son entraîneur qui la suit depuis quatre saisons, Anthony Koffi raconte : « Depuis deux ans, quand elle vient à l’entraînement, elle écoute de la musique religieuse dans son portable. Dans ses faits et gestes, on voit une foi et abandon total à Dieu. »

 

La championne ivoirienne est consciente d’avoir un rôle à jouer auprès de la jeunesse. « J’ai connu des moments difficiles dans ma vie mais j’ai toujours cru en mes potentialités, je demande aux jeunes de redoubler d’efforts et de persévérer dans la prière », conseille-t-elle.

 

«C’est à force de travailler et de prier qu’on acquiert le titre mondial»

« Avant et après toute compétition, je me donne un temps de prière, » ajoute-t-elle avant d’insister sur le rôle de la foi dans sa carrière : « A Londres, j’ai dit une prière avant la compétition. » L’athlète raconte également qu’elle a affronté l’épreuve mondiale sans trop de pression puisqu’elle ne faisait pas partie des favorites. « Sur le papier, mes concurrentes étaient bien supérieures à moi, reconnait-elle, mais c’est à force de travailler et de prier qu’on acquiert le titre mondial. »

 

Revenant sur ses débuts, l’Ivoirienne confie qu’elle a commencé par le football. « J’étais encore toute petite lorsque j’ai commencé à jouer au football, sourit-elle. Quand mon frère a constaté que je pratiquais ce sport, il s’est opposé car il estimait que ce n’est pas un sport de femme. Il ne voulait pas que je devienne un petit garçon manqué. C’est de là qu’est partie mon histoire avec la course à pied. »

D'où provient l'info

  • Source : africa.la-croix.com
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  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Mar, 26 Sep 2017 à 23h 25
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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