Sans club depuis la fin de son bail de six mois avec le club anglais de Crystal Palace, Emmanuel Adebayor peine à rebondir. Mais au Togo, malgré les difficultés, "Sheyi" conserve son statut de star internationale.
Au début du mois de septembre, le feuilleton de son vrai-faux retour en Ligue 1 avait tenu tout le Togo en haleine. Deux mois plus tard, Emmanuel Sheyi Adebayor n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied. À 32 ans, la star du plus petit pays d’Afrique de l’Ouest peine à rebondir mais se laisse le temps de bien choisir sa prochaine destination.
"C’est vrai que la prière de tous les Togolais, c’est que Sheyi retrouve un club… Mais le plus important, c’est que je sois heureux. Et je suis très heureux", confie-t-il depuis Lomé, au micro de France 24.
Une patience que d’autres, pourtant moins impliqués que lui, peinent à feindre. C’est le cas notamment de l’ancien international togolais et ex-capitaine de la sélection Djima Oyawolé. "Ce n'est pas normal qu’il soit encore là jusqu’à aujourd’hui, vu ses qualités et ce qu’il a déjà prouvé dans ses clubs précédents", estime l’ancien joueur de Metz, Troyes et Lorient.
"Je ne suis pas à la retraite"
Même son de cloche du côté de l’expérimenté Claude Leroy, sélectionneur des Éperviers : "Il est tout à fait apte à réintégrer n’importe quel club de Ligue 1. Maintenant il faut que les gens lui fassent confiance. Cela s’est arrêté avec Lyon car l’entraineur Génésio ne savait pas du tout quel genre de joueur était Adebayor."
Un tacle appuyé à destination de l’Olympique lyonnais, qui avait coupé court aux négociations, à la mi-septembre, alors que la signature d’Adebayor semblait actée.
Rien de rédhibitoire toutefois pour la star togolaise, qui assure être encore très loin d’avoir raccroché les crampons et affirme recevoir des propositions tous les jours. "Cela veut dire que je ne suis pas à la retraite. S’il y a des clubs qui s’intéressent toujours à moi, c’est qu’ils savent que je peux leur apporter quelque chose", assure-t-il.
Et son ambition, elle, reste intacte : "Je ne me vois pas jouer dans des pays où le football n’est pas développé. Je ne me vois pas aller jouer dans une compétition qui est en-dessous de ce que j’ai connu." Reste qu’à deux mois du coup d’envoi de la CAN-2017, l’état de forme de ”Sheyi” n’est forcément pas optimal. Et si le Togo veut briller au Gabon, en janvier prochain, il devra être à son meilleur niveau puisqu’il a hérité d’un groupe très relevé, avec la Côte d’Ivoire, la RD Congo et le Maroc
SEA, post-workout selfie. We keep moving ????????????????????#GodFirst #KeepMoving #NoTimeToCheckTime #LifesGood pic.twitter.com/3iFuKzkznT
— Emmanuel Adebayor (@E_Adebayor) 24 septembre 2016
