Indiscutables en club, jeunes extrêmement prometteurs ou grands joueurs en fin de carrière, ils n'iront pas au Brésil, faute de qualification avec leur sélection au bout des éliminatoires.
Isolés dans leur sélection, certains n’ont pas pu tenir seuls leur sélection à bout de bras. L’exemple le plus marquant est certainement celui de Gareth Bale. L’un des joueurs les plus chers de tous les temps, star planétaire transférée cet été au Real Madrid, n’aura pas le bonheur de disputer son premier Mondial. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, Ryan Giggs non plus n’a jamais eu le bonheur d’y emmener le Pays de Galles puisque les Dragons n’ont disputé qu’une seule phase finale de Coupe du Monde... en 1958. Stevan Jovetic n’a pas non plus obtenu avec le Monténégro son billet pour le Brésil, tout comme Vladimir Weiss avec la Slovaquie ou Henrikh Mkhitaryan avec l’Arménie. Mais le parcours honorable de leur sélection respective et leur jeune âge indiquent à coup sûr que d’autres opportunités s’offriront à eux d’ici la fin de leur carrière.
Ce qui n’est pas le cas d’autres joueurs qui ont peut-être raté leur dernier Mondial. À 33 ans, Robbie Keane n’aura vraisemblablement plus la chance de connaître l’évènement avec l’Irlande. La donne est légèrement différente pour Petr Cech. Si le portier charismatique de la République Tchèque est certainement plus près de la fin de sa carrière que du début, il n’est pas rare de voir des gardiens de but poursuivre leur carrière après la trentaine. Si cela peut le rassurer, le Danois Peter Schmeichel avait 35 ans lors du Mondial français en 1998... Cela devrait être plus compliqué en revanche pour Branislav Ivanovic (29 ans) et Aleksandar Kolarov (27 ans). Présente sous le nom de Serbie-Monténégro en 2006, la sélection avait enregistré trois défaites en trois matches de poule, dont un cinglant 6-0 face à l’Argentine.
Restent enfin les stars présentes ou en devenir qui jouent de surcroît dans des équipes qui peuvent prétendre participer fréquemment aux joutes internationales. L’échec est cruel pour la Pologne de Robert Lewandowski, déjà très décevante lors du précédent Euro, pourtant disputé à domicile. Derrière le Monténégro, et à huit points de la deuxième place du Groupe H, il aurait fallu un véritable miracle. Le Danemark ne verra pas le Brésil non plus. Pourtant deuxième de sa poule, il échoue au nombre de points... La frustration de la nouvelle pépite de Tottenham Christian Eriksen est facilement imaginable. Demi-finaliste du Mondial 2002 et de l’Euro 2008, la Turquie d’Arda Turan fera également partie des absents de marque.
Avec des barragistes comme la Suède, le Portugal ou la France, d’autres grands noms pourraient rester sur le carreau : pour ne citer qu’eux, Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic... ou Franck Ribéry ?
