Le nouveau sociétaire de Botafogo s’est confié pour la première fois à un média Ivoirien depuis l’annonce de son transfert en juillet dernier. Une exclusivité accordée à nos confrères de la ‘‘La Grande Team’’ dans leur numéro du lundi 31 août dernier. L’attaquant de 35 ans s’est confié sur plusieurs sujets que nous vous invitons à découvrir.
Pourquoi avoir quitté l'Europe après le Hertha Berlin ?
Après avoir joué pendant plusieurs années en Europe, c’était pour moi l’occasion de connaitre un autre championnat et un autre pays. J’ai déjà fait l’Afrique, j’ai déjà fait l’Europe, donc l’Amérique du Sud était pour moi une bonne destination.
Pourquoi le choix de Botafogo ?
Ma logique de fonctionnement, c’est d’aller dans des clubs qui veulent le plus. J’étais en contact avec Botafogo depuis avril-mai, et les dirigeants n’ont pas lâché. Donc ça a été un choix facile à prendre pour moi.
Comment le contact a été établi ?
C’est par le biais d’un ex-coéquipier qui est aujourd’hui un agent de joueur, Cory Gibbs. C’est lui qui m’a approché parce qu’il avait ses contacts ici, au Brésil. Au départ, c’était, “Pour ta dernière aventure, est-ce que tu as envie d’aller étudier le dossier brésilien ?”. Au début, je trainais un peu les pieds parce que je n’étais pas très enchanté par le projet. Mais après avoir parlé avec les dirigeants et le coach, je pense que le projet qu’ils m’ont vendu est très bon. Pourquoi ne pas l’essayer pour clôturer ma carrière !
Quels sont vos objectifs avec votre nouveau club ?
Mon objectif avec Botafogo, c’est d’essayer de gagner un trophée. C’est un club traditionnel qui a de l’histoire ici, au Brésil, et qui a des fans vraiment fantastiques. Nous en tant qu’équipe, quand je dis équipe, ce sont les joueurs et le staff, on fera tout pour gagner un trophée avec le club.
Vous avez invité Gervinho à vous rejoindre au Brésil. Vous pensez qu'il acceptera votre invitation ?
Qui dit Gervinho, fait allusion au Brésil. Et Gervinho avec la Côte d’Ivoire, a fait une superbe Coupe du monde ici. Après, le foot, c’est une aventure. C’est à lui de voir. Je pense qu’il va se faire plaisir ici. Il a une carrière bien remplie. Pourquoi pas tenter d’autres aventures ? Il a déjà fait la Chine, l’Italie, l’Angleterre, la France. La prochaine destination, c’est à lui de voir. Mais je pense qu’il va bien se plaire ici, parce que c’est football avec beaucoup de gestes techniques, de la rapidité, des dribbles… Et ce sont les qualités de Gervinho. Donc, il va se faire plaisir ici.
Vous ne vous êtes jamais prononcé sur le processus électoral à la FIF. Pourquoi ?
Parce que ça ne me concerne guère. Pour moi qui suis en activité, je me concentre sur ma carrière. Après, si je veux aider le football ivoirien, j’ai ma manière à moi de le faire. J’ai pas besoin de me prononcer à chaque fois dessus. Le football, déjà, c’est un jeu, il ne faut pas l’oublier. Tant qu’on prend du plaisir sur le terrain et que les supporters prennent du plaisir à nous voir jouer, c’est ça qui est primordial. Moi, je me prononce rarement sur ce genre de truc-là.
Comment réagissez-vous à l'intervention de la FIFA dans le processus ?
Je n’ai pas forcément étudié le dossier de très près, j’étais à fond dans mon dernier choix de carrière. Finir en beauté, c’est ce qui me concerne le plus.
Quels sont vos rapports aujourd’hui avec Didier Drogba ?
Drogba c’est une icône du football mondial. Il a apporté au football et il peut toujours apporter au foot. Ma relation avec Didier va au-delà du foot. Didier c’est la famille, quand on s’appelle c’est pour prendre de nos nouvelles, la famille, les enfants… c’est plus dans cette optique là qu’on échange. Quand il a besoin de conseils, je lui en donne et vis-versa. Voici le type de relation que Didier et moi avons.
Quels conseils pouvez-vous donner aux acteurs impliqués dans cette élection ?
Je pense qu’il faut qu’on reste dans une atmosphère apaisée, dans l’esprit de paix. Nous avons eu la chance de grandir dans cette atmosphère de paix, dans une époque où tout le monde était accepté où on vivait ensemble dans notre beau pays. Comme le disait le Président Houphouët-Boigny, la paix ce n’est pas un vain mot, mais un comportement. Il faut qu’on préserve cette paix-là pour que la jeune génération en bénéficie aussi. On peut être en désaccord met restons dans l’esprit de construire notre pays […]
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