AMANI Yao (coach de l'ASEC) : "Chacun aura sa chance, aucune place n’est gagnée d’avance"

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AMANI Yao (coach de l'ASEC) : "Chacun aura sa chance, aucune place n’est gagnée d’avance"

AMANI Yao (coach de l'ASEC) :  "Chacun aura sa chance, aucune place n’est gagnée d’avance"

Nommé à la tête de l’équipe professionnelle de l’ASEC Mimosas à l’intersaison, AMANI Yao César Lambert, le nouvel entraîneur de l’ASEC Mimosas, fait le point de la préparation des Mimosas après deux semaines de préparation à Sol Béni. Il évoque également l’état de forme de ses joueurs et les futures échéances du club Jaune et Noir dont la Supercoupe Félix Houphouët Boigny contre le grand rival, l’Africa Sports, le 30 septembre prochain.


Après trois semaines de la reprise des entraînements, quelle est l’ambiance au sein de votre équipe ?

L’ambiance est la meilleure des mondes. Je retiens surtout le bon état d’esprit. Le travail se passe très bien avec l’ensemble de l’équipe, à savoir les anciens, tout comme les nouvelles recrues.

 

Pendant ce temps, vous avez livrés deux matches amicaux sanctionnés par deux victoires. Que retenez-vous de ces matches amicaux ?

Je retiens de très bonne chose. Durant ces rencontres, l’équipe a montré qu’elle n’est pas prête physiquement, ce qui est normal. Parce que c’est la reprise. Elle a néanmoins montré de belle chose notamment au niveau de l’envie, de l’agressivité, la réaction à la perte du ballon, ce que je recherchais.

 

A quelques jours de l’ouverture des échéances, Avez-vous l’équipe que vous souhaiteriez avoir ?

Oui à 99%. J’ai des éléments sur qui nous pourrons compter.

 

Vous disputez la finale de la Supercoupe Hélix Houphouët Boigny, le 30 septembre prochain. Est-ce que vous pensez avoir suffisamment de temps afin de bien préparer ce match face au grand rival, l’Africa Sports ?

Le calendrier étant déjà établit, on n’y peut rien. Cette finale tombera sur notre quatrième semaine de préparation. C’est clair qu’on ne sera pas prêt à 100%, mais on fera tout pour l’être afin de mieux aborder cette grande finale. Une finale on la joue pour la gagner. Il nous manquera deux semaines mais on n’a aucune crainte.

 

Vous étiez attendu sur le banc du club Jaune et noir, désormais c’est fait, vous y est. Quels sentiments après vos premiers pas ?

J’ai été proposé effectivement sur le banc de l’ASEC Mimosas à la fin de la saison. Je suis conscient de la lourdeur de la tâche. Mais nous relèverons les défis, grâce à la qualité des joueurs. Il faut que la mayonnaise prenne rapidement pour le bonheur de tous et surtout des Actionnaires.

 

Justement, est-ce que avoir autant de bons joueurs ne constituera pas une pression supplémentaire dans le choix et la gestion de cet effectif ?

Je n’ai aucune pression. Un entraîneur est appelé à choisir. Et le sens même du mot choisir c’est éliminer. Il y a les entraînements au cours desquels nous les observons. Les plus méritants joueront. On a trente joueurs de valeur sur qui le projet est porté. C’est vrai qu’il y aura onze entrants et trois remplaçants, mais cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas utiles. Il nous faut réussir à fédérer toutes les énergies derrière l’équipe. Chacun aura sa chance, à chacun de la saisir. Je n’ai pas d’état d’âme, je ne joue pas avec les noms mais je joue avec ce que je voie à l’entraînement.

 

Vous avez été un grand joueur, vous avez été un grand entraîneur. Mais actuellement sur le banc de l’ASEC Mimosas avec tous les grands défis à venir notamment, La Ligue 1, la Coupe Nationale, la Coupe de la Ligue, la Supercoupe et surtout la Ligue Africaine des Champions. Sentez-vous la pression personnellement par moment ?

Non pas du tout ! Je suis serein et je fais mon travail. Je ne serai jugé que sur le résultat. Attendons donc de voir.

 

Vous avez promis du beau jeu aux Actionnaires. Est-ce que vous le confirmez pour cette saison ?

Oui bien sûr. Ce ne sont pas des paroles que je dis comme ça en l’air. J’ai l’effectif pour le leur offrir. Si je n’avais pas l’effectif je l’aurais dit. On a l’effectif pour produire du beau jeu et du jeu efficace. Nous travaillons pour que les Actionnaires en venant au stade repartent très heureux.

 

Dans cet effectif, il y a un attaquant togolais du nom d’AGBEGNIADAN Komlan alias "Platini" de qui on dit beaucoup de biens. Comptez-vous sur lui ?

Bien évidemment ! C’est un joueur qui a beaucoup de qualité. Mais lui comme les autres doit se battre pour gagner sa place. Aucune place n’est gagnée d’avance. 

 

Il est dit que l’attaquant burkinabé, OUSSALE Hervé, a un fort caractère. Ça vous pose déjà un problème ?

Il avait une réputation pas tout à fait glorieuse avant d’arriver ici mais pour l’instant tout va bien. Il travaille comme tout le monde. Il est sérieux et appliqué dans ce qu’il fait. Peut-être qu’il a murit. Forcément quand on a 29 ans, il faut tirer les leçons de son passé afin de bien aborder son avenir. Certainement que l’environnement dans lequel il avait évolué n’était pas favorable aussi.

 

On sait que les matchs ASEC Africa ne sont jamais faciles, ni gagnés d’avance…Comment vous préparez ce rendez-vous tant entendu ?

Un derby reste un derby. Et un derby il faut le jouer pour le gagner. Il n’y a pas de petit ASEC-AFRICA. En plus, c’est l’ouverture de la saison avec la Supercoupe. On travaille sérieusement pour être prêt pour la saison tout en pensant à cette finale. On fera tout pour être prêt, tout pour faire une bonne production et tout pour la remporter.

 

Avez-vous une idée de l’effectif de l’Africa Sports ?

Non pas du tout ! Ça ne m’intéresse pas. Je me concentre sur mon équipe pour bien préparer le match, c’est tout.

 

Sur le banc de l’Africa Sports, il y a un certain AKA KOUAME Basile, un autre ancien joueur et entraîneur de l’ASEC Mimosas que vous connaissez très pour avoir évolué ensemble. On peut aussi dire qu’il y a un duel dans le derby ?

C’est mon frère. Je lui souhaite bonne chance mais pas pour remporter cette finale (rires).

 

Vous êtes un enfant de la maison Jaune et Noir. Est-ce que vous vous sentez comme chez vous ?

Je suis chez moi et je me sens très bien. Comme on le dit, j’y suis, j’y reste.

 

Un message aux Actionnaires ?

Qu’ils reviennent dans les stades pour supporter leur équipe comme ils l’ont fait par le passé. Nous nous serons sur le terrain pour jouer. Eux, ils sont attendus dans les gradins pour nous pousser à la victoire.  

D'où provient l'info

  • Source : MondialSport.ci
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  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Mer, 20 Sep 2017 à 19h 38
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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