Le technicien Belge n’a pas tardé à réagir suite à son limogeage à la tête de l’encadrement technique de l’équipe nationale du Cameroun.
Ça fait la Une
Réélu à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o a frappé un gros coup pour cette nouvelle mandature. L’ancien sociétaire du FC Barcelone a décidé de limoger Marc Brys pour nommer David Pagou. Le technicien Belge a tenu à réagir au micro du média Belge Sporza.
« Récemment, le mandat du grand président Samuel Eto’o a été prolongé de quatre ans. Il n’y avait d’ailleurs aucun autre candidat. À mon avis, il a puisé dans cette situation la force nécessaire pour faire un coup d’éclat illégal et ridicule. Il (Eto’o, ndlr) a supprimé tous les postes au ministère des Sports, y compris celui de l’encadrement technique de l’équipe nationale, et les a fait pourvoir par des personnes de son choix. Licencier tout le monde sans raison valable me semble parfaitement illégal. On ne peut pas agir ainsi sans motif légitime. Juste avant un tournoi important pour notre équipe nationale, il nomme des gens qui ne sont pas préparés. Ils sont jetés en pâture aux loups. Cela ne se produit nulle part ailleurs dans le monde. »
Ce mardi, il a confié au Laatste Nieuws que Samuel Eto’o avait pour objectif de l’éliminer depuis le premier jour de sa nomination.
« J'ai d'autres ambitions que d'être toujours sur le terrain. C'est trop agressif, trop trompeur. Eto'o a toujours eu pour objectif de m'éliminer au plus vite. Dès la première minute, il m'a insulté et j'ai réagi. J'étais un adversaire trop coriace pour lui. Ce fut une bonne leçon. Je la recommande à tous, mais elle ne doit pas durer trop longtemps »,
avant d’ajouter :
« J'en ai assez. Cela fait beaucoup trop de négativité pour fonctionner correctement. »
Un choix fort de la FECAFOOT à 20 jours du début de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
