L’ancien Président de la FIF a décidé de prendre son bâton de pèlerin en se muant en médiateur dans la crise qui secoue le football Ivoirien avec le nouveau blocage au niveau du processus électoral.
Jacques Anouma a animé une conférence de presse ce jour afin d’éclairer la lanterne des uns et des autres concernant le blocage du processus électoral de la FIF et les exigences de la FIFA au niveau du système des parrainages. Dans des pros recueillis chez notre confrère Fernand Dédeh, l’ancien Président de la Fédération Ivoirienne de Football a fait savoir qu’il a eu à échanger avec tout le monde et comprend la colère des dirigeants de clubs qui pour la plupart ne souhaitent pas retourner en assemblée générale.
« J’ai Pris le temps d’écouter tout le monde. J’ai compris la colère des dirigeants de clubs. C’était légitime. Mais une fois colère passée, on fait quoi ? Concernant l’article 47, nous avons une directive de la FIFA. J’ai demandé aux clubs leurs propositions à soumettre au CONOR qui va les transmettre à la FIFA. »
A en croire le conseiller spécial du Président de la CAF, la question de la non catégorisation des parrainages a été accepté.
« Le principe du parrainage non catégorisé a été accepté. On a dit beaucoup de choses sur l’article 47. Il n’est pas houleux. Il date de 2011. Et c’est avec cet article que Sidy Diallo a été élu, deux fois. Nous sommes en 2021, il est normal d’évoluer avec son temps. Vous allez me dire, ça existe dans d’autres pays. Mais la tendance aujourd’hui est d’aller vers le parrainage non catégorisé. Beaucoup de personnes ont pris des initiatives. Je ne suis opposé à aucune initiative. Seulement, je voudrais que l’on respecte l’engagement que j’ai pris dans cette initiative. Nous attendons maintenant, la convocation de l’assemblée générale. Seule l’assemblée générale peut autoriser l’application de cet article. »
Jacques Anouma dit regretter que cette ligne directive de la FIFA concernant les parrainages soit venue après l’assemblée générale de l’adoption des textes.
« Ce que je regrette, c’est que les directives soient venues après l’adoption des textes. Les clubs avaient bien demandé s’il y avait une ligne rouge à ne pas franchir. Personne n’a dit aux clubs qu’il y avait une ligne rouge. Maintenant que nous le savons, nous sommes affiliés à la FIFA, à la CAF et à l’UFOA B. Et nous devons respecter les directives des instances »,
a-t-il déclaré.
