L’ancien Président de l’Africa a tenu une conférence de presse ce lundi 14 mars où il a dévoilé les noms des personnes qui empêchent le processus électoral d’aller de l’avant.
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Alors qu’il était très bien engagé, le processus électoral devant conduire à l’élection du tout nouveau Président de la Fédération Ivoirienne de Football a été stoppé par la FIFA qui a demandé aux membres actifs de choisir 4 parrainages afin de permettre à tout le monde de se présenter.
La majorité des membres de la faitière se sont sentis offusquer de cette décision de l’instance mondiale du football et ont fait savoir qu’ils n’iront plus en assemblée générale.
Ancien Président de l’Africa, Koné Cheick Oumar a animé une conférence de presse hier où il a dit ses vérités à certains acteurs du football Ivoirien
« Si le sachant ne rompt pas le silence pour vous orienter, pour orienter le débat, on va dans tous les sens et on ne traite pas le sujet. J’ai décidé de rompre le silence pour vous dire, pas ma part de vérité, mais la vérité sur la crise du football ivoirien et aussi vous donner des ébauches de solutions que nous proposons. »
Pour lui les vrais responsables du mal être du football Ivoirien sont connus et il n’a pas manqué de citer leurs noms
« ‘‘Les frères Dalton’’ ont géré ensemble la Fédération ivoirienne de football depuis très longtemps. Je serai obligé de dire la vérité et les noms. Dieng Ousseynou, Jacques Anouma, Sidy Diallo et Idriss Diallo. Voilà les 4 frères Dalton qui ont, ensemble, géré la FIF. Chacun a géré et maintenant, Idriss Diallo veut aussi gérer la FIF pour boucler la boucle. Ils ont créé leur palabre en créant des camps. Dieng n’est plus là, Sidy n’est plus là. Jacques Anouma a pour partenaire Idriss Diallo. Il faut qu’il prenne la FIF. Ceux qui ne sont pas là ont leur continuité. Sory Diabaté assure la continuité de Sidy Diallo. On divise les présidents de club parce que ce sont eux qui votent. Pour des intérêts, ils sont divisés. Et comme ils sont divisés, ils divisent le monde du football, ils divisent les présidents de club. »
A en croire Koné Cheick Oumar, Jacques Anouma a divisé les présidents de club et des clans ont vu le jour par la suite.
« Jacques Anouma qui devrait servir d’icône de notre football, s’est mis en mode attaquant. Il a commencé à diviser les présidents de club en créant une rébellion, en vue d’enlever Sidy Diallo (paix à son âme). Il (Jacques Anouma : ndlr) s’en va se mettre avec les présidents de club et on crée le GX. On crée dans ma maison, ce n’est pas ailleurs. J’étais assis là avec Jacques (Anouma) et tout. On a dit si c’est 5 personnes, vous commencez. On s’est mis ensemble parce qu’il fallait faire tomber Sidy Diallo. Eric Monnet qu’il a chassé, s’est fâché et est parti. Malick Tohé qui était avec lui est parti. Il entre en palabres avec Sidy Diallo et rejoint le GX avec son camarade Gondo Pierre. »
Koneco a aussi évoqué le 3è camp qui est né avec à sa tête la légende du football Ivoirien, Didier Drogba.
« Voilà un autre camp qui nait. Dans ce 3ème camp, il fallait chercher des renforts. Eric Monnet est allé chercher les frustrés des frustrés. Ceux qui étaient dans le GX et dans celui de Sory ont été convaincus par Eric Monnet et sont allés se mettre avec Drogba. C’est-à-dire Abdoulaye Koné de l’As Denguélé, Eugène Diomandé (Sewé Sport), Sinani Dosso (ES Bafing), Dia Mamadou (Lys Sassandra). »
Toutefois, l’ancien Président de l’Africa Sports a reconnu que l’ancien Capitaine des Eléphants est totalement neutre dans cette affaire mais il s’est fait entourer de frustrés.
« Drogba est quelqu’un de neutre dans notre affaire. Mais il se trouve entouré de frustrés. Les autres, c’est une fois, mais lui, c’est deux fois, donc ça devient grave. Voilà le schéma… Quand un veut arranger, l’autre bloque. On ne peut pas avancer. »
Au vu de tout ce blocage, l’ancien Président de la FIF (Anouma) a décidé d’entamer une médiation entre toutes les parties. Pour Koné Cheick Oumar, Jacques Anouma n’est pas la personne idéale pour cette médiation puisqu’il est lui-même acteur.
« Jacques Anouma qui est lui-même acteur de la crise ne peut pas faire la médiation. »
Propos recueillis chez nos confrères de Linfodrome.
