Convoqué par Jean-Louis Gasset pour prendre part à la 34è édition de la Coupe d’Afrique des Nations, l’attaquant de la Fiorentina s’est prononcé sur la compétition à quelques jours de l’ouverture.
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Ce samedi 13 janvier au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, la Côte d’Ivoire fera face à la Guinée-Bissau en match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations. A 48 heures de cet évènement, Christian Kouamé a accordé une interview à Matteo Cioffi pour RFI. L’attaquant de la Viola a donné les favoris à la victoire finale de cette 34è édition.
« Les noms, on les connait bien. C'est-à-dire : Maroc, Sénégal et Algérie, qui aujourd’hui sont devenus des grandes nations du football au niveau international. J’ajoute aussi la Tunisie qui se distingue par une très bonne qualité de jeu et qu’il faudra donc surveiller de près. »
En évoquant les favoris, l’ancien sociétaire du Genoa n’a pas cité la Côte d’Ivoire et pour lui c’est mieux ainsi.
« En effet… peut-être que je l’ai fait exprès. Il vaut mieux ne pas trop s'exposer et essayer de rester humble du début à la fin. Cependant, je considère mon équipe très compétitive. Presque personne ne nous donne comme possible vainqueur. Tant mieux, comme ça, on est moins sous pression. Je me limite à dire que la Côte d’Ivoire pourrait être la révélation de cette CAN. »
Le joueur de 26 ans a révélé l’atout majeur de la sélection Ivoirienne.
« Notre principal atout, c'est d'être un groupe de joueurs uni, un collectif très lié et chacun d’entre nous s’est présenté à cette CAN avec la ferme intention de donner son maximum. On connaît bien l’importance de ce tournoi, encore plus cette fois-ci vu qu’il se déroulera dans notre pays. »
Pour Christian Kouamé, le fait de jouer cette CAN à domicile pourrait être une larme à double tranchant.
« Si on y réfléchit bien, ça peut être une larme à double tranchant. Savoir, d’une part, que tout un peuple est derrière nous est sûrement très rassurant et motivant. Mais d’un autre côté, si malheureusement, nous n'allons pas loin dans la compétition, alors là, ce sera terrible, un coup dur au moral. On comprendra d’avoir déçu, plus que jamais, tout le pays. Mais, je suis confiant et je pense vraiment que les choses se passeront bien. J’en profite donc pour envoyer un message à nos supporters : soyez avec nous parce que nous n'avons qu'un souhait, qui est celui de vous rendre content et fier de votre sélection nationale. »
A deux jouers du match d’ouverture, l’enfant de Koumassi se dit prêt à commencer
« Je me sens très bien, en pleine forme et j’ai hâte de commencer. Un petit mot à cet égard pour Jean-Louis Gasset, depuis qu’il a été nommé entraîneur de la Côte d’Ivoire beaucoup de joueurs, surtout les nouveaux, se sentent motivés. Il a su transmettre une grande sérénité et une grande confiance à chacun d’entre nous. Personnellement, c'est aussi grâce à lui si je me sens très impliqué en sélection. Et pour ça, je compte bien tout donner pour aider l'équipe. »
En plus de la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire croisera en groupes le Nigeria et la Guinée Equatoriale. L’ancien attaquant d’Anderlecht a fait savoir qu’il faut éviter de sous-estimer les équipes en face au risque de le payer cher.
« Chaque match sera difficile et on doit donc le jouer à fond comme si c'était une finale. La CAN est une compétition où tout peut arriver. On le sait bien, dans ce groupe, que ce soit la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau ou le Nigeria, on doit éviter à tout prix de sous-estimer celui qu'on a en face, sinon on risque de le payer très cher. »
Adversaires en Serie A, Christian Kouamé et Victor Osimhen le seront durant cette phase de groupes de CAN. L’enfant de Koumassi a révélé une conversation qu’il a eu avec l’attaquant des Super Eagles lors d’un match de championnat.
« Oui, en début octobre, avant le match face au Napoli. Pendant l'échauffement, je l’ai approché pour lui dire qu'on allait se voir bientôt dans mon pays. Il m’a répondu “ah oui, c'est vrai, j’avais presque oublié”… Bien entendu, il blaguait, car pour lui la CAN c’est quelque chose de très important. Ce ne sera pas facile de défendre face à un attaquant de son niveau. »
a-t-il conclu.
