L’élimination de la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations n’a toujours pas été digéré par les Pachydermes à l’image de l’attaquant de Burnley.
Une fois de plus, l’Egypte a eu raison des Eléphants en phase finale de CAN. Après un temps règlementaire et des prolongations soldés sur un score vierge, les Pharaons ont pris le meilleur sur les Eléphants lors de la séance des tirs au but en huitième de finale de la 33è édition. La troupe à Patrice Beaumelle n’a pas démérité mais la chance n’a malheureusement pas souri comme l’indique Maxwel Cornet dans une interview accordée à nos confrères d’Abidjan.net.
« On a montré un grand jeu face à l'Égypte. Mais la chance n'était pas de notre côté. On a été très solide et technique. Nous avons eu des occasions, malheureusement la chance n'a pas été de notre côté. On se prépare pour les prochains challenges. En 2023 en Côte d'Ivoire, on espère faire mieux. On a été à la même hauteur de jeu. Ils ont eu des occasions de buts, nous aussi. Nous avons tout donné. On a fait ce qu’on pouvait, c'est la chance que nous n’avons pas eue. Nous avons tenu jusqu’à la fin. L’Egypte est une grande nation de football, ils ont aussi croisé la Côte d’Ivoire sur leur chemin. C’était un jeu collectif, avec beaucoup de tactique et de rapidité. Mais, la finition devant le filet n’a pas été. »
Pour l’attaquant de Burnley, les échecs font partie de la vie lui qui promet répondre présent à chaque que le pays aura besoin de lui.
« Je suis là. Si la sélection a besoin de moi, je n’hésiterai pas à répondre. Les échecs font partie de la vie d’un homme. C’est vrai qu’aujourd’hui, on n’a pas gagné, prochainement on peut gagner. On a vu de grandes nations de football sortir de cette CAN et de petites équipes battre certaines grandes nations. C’est aussi une compétition. On n’avait pas prévu cette défaite mais, c’est arrivé. Le plus important c’est de rester constant. Continuer à travailler afin de relever les défis futurs. »
Sur le niveau de la compétition, l’ancien Lyonnais a fait savoir qu’il était d’un très bon niveau au vu de la montée en puissance des petites nations de football en Afrique.
« C’était un très bon niveau. Il n’y avait pas de petite équipe. Nous avons vu de grandes équipes sortir de cette compétition et de petites équipes monter en puissance. Cela prouve que le niveau est bon. On ne sous-estime plus une équipe. Les temps ne sont pas pareils. Chaque nation travaille son football »,
a-t-il conclu.