A une semaine de la finale de la 34è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), on peut le dire sans se tromper que la Côte d'Ivoire a relevé avec brio le défi de la mobilisation des supporters dans les stades.
Ça fait la Une
Sous le slogan inspirant de « la CAN de l'hospitalité jamais organisée en Afrique », le pays a démontré une organisation exemplaire tout au long de l'événement malgré, il est vrai, des débuts difficiles avec l’affaire des revendeurs de tickets et la billetterie en ligne difficilement accessible rapidement prises en charge par la CAF et le COCAN sur injonction du Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, SEM Robert Beugré Mambé.
Non seulement les matchs ont été parfaitement orchestrés, mais la gestion des supporters a également été louée. Depuis le coup d'envoi le 13 janvier dernier, les stades ont été animés par une foule enthousiaste, rappelant l'atmosphère des stades européens.
Que ce soit à Abidjan, où le Stade Ebimpé Alassane Ouattara de 60 000 places, ou au stade Houphouët-Boigny de 30 000 places, ou même dans les villes de l'intérieur comme Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San-Pedro, du beau monde était présent. Cette mobilisation impressionnante témoigne de l'engagement et de la passion du peuple ivoirien pour le football, mais aussi de l’efficacité des efforts déployés pour encourager la participation des supporters.
L'image de stades vibrants et remplis d'enthousiasme restera comme l'un des points forts de cette 34è édition de la CAN. La Côte d'Ivoire prouve ainsi sa capacité à organiser un événement d'une telle envergure tout en garantissant une ambiance électrique et conviviale dans les enceintes sportives. Cette réussite témoigne de la place importante du football dans la culture ivoirienne et de la détermination du pays à briller sur la scène internationale.
A la veille des demi-finales prévues ce mercredi 07 février, on se doute bien que les stades à nouveaux noirs de monde, enfin… oranges, devrai-je dire.
