Gonazo Bi : "Fier d'avoir porté les couleurs de mon club de cœur (l'ASEC Mimosas)’’

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Gonazo Bi : "Fier d'avoir porté les couleurs de mon club de cœur (l'ASEC Mimosas)’’

Gonazo Bi : "Fier d'avoir porté les couleurs de mon club de cœur (l'ASEC Mimosas)’’

Après avoir fait les beaux jours de l’Africa Sport d’Abidjan, l’attaquant GONAZO BI Ya Thomas Renardo rejoignait le club rival l’ASEC Mimosas, la saison dernière. Un gros coup de la maison Jaune et Noire qui ravissait l’un des chouchous des Oyés (supporters de l’Africa).


Malheureusement après une saison, l’aventure entre GONAZO BI et l’ASEC Mimosas a été écourtée. Déçu de ne pas pouvoir pu apporter mieux au club, car c’est un compétiteur hors norme, mais avec beaucoup d’émotions et surtout de fierté d’avoir pu défendre les couleurs de son club de cœur, que le natif de Kouetinfla dans la sous-préfecture de Sinfra, s’est livré à l'équipe de communicati. Il fait le bilan de sa saison et se projette vers l’avenir.

 

Qu’est-ce qui avait motivé votre choix de quitter L’Africa Pour rejoindre Le Club Rival, L’asec Mimosas ?

En Côte d’Ivoire, il y a deux (2) clubs phares, l’ASEC Mimosas et l’Africa Sports. Et moi avant d’être acteur, j’ai été supporters. Avec tout le respect que j’ai pour les autres clubs où j’ai évolué, j’ai rejoint l’ASEC par ce que j’aime ce club depuis tout petit et ce malgré que mes parents sont des supporters de l’Africa. J’ai joué à l’Africa pour faire honneur à mes parents, mais il fallait aussi que je réalise mon rêve de défendre les couleurs de mon club de cœur qui est l’ASEC.

 

Comment jugez-vous votre Saison A L’Asec Mimosas ?

Malheureusement, je n’ai pas fait une très bonne saison avec l’ASEC. La saison ne s’est pas passée comme je voulais. Comme on le dit, « Au football, faut être là au bon moment ». Je suis arrivé au moment où le club a traversé une saison difficile. Étant acteur, j’ai été logiquement victime de ce passage à vide. Aussi, j’ai joué à un poste qui ne me correspondait pas forcément. Le coach n’a pas su tirer le meilleur de moi.

 

J’avais la volonté mais la réussite personnelle et collective n’y était pas. Je paye donc les frais et j’assume. Quelque soit la situation je n’ai jamais baissé les bras jusqu’à ce que je quitte le club. Je faisais l’effort de garder le sourire malgré les difficultés, de toujours bosser et de profiter au maximum du temps de jeu que j’aurais. Je n’ai pas eu de problème avec quelqu’un même s’il y a eu souvent des frustrations. C’est sur le terrain qu’on juge, si le rendement ne suit pas, tu te tais et tu travailles. Et c’est ce que j’ai fait.

 

Nous avons appris qu’une séparation a l’amiable s’est faite entre vous et Le club. est-ce que vous pouvez nous en dire Plus Sur Le Contenu De cette séparation ?

Le Président Baky m’a appelé. Je lui aie dit que je voulais jouer en pointe, et il m’a toute de suite dit la vérité, que je ne faisais pas partir du projet qu’ils ont actuellement. Je n’ai nullement été frustré. Et je lui aie répondu que je voulais aller voir ailleurs au lieu de rester et ne pas être utilisé au poste où je me sens à l’aise. C’est comme ça que nous nous sommes séparés.

 

Quel est votre meilleur souvenir A l’ASEC Mimosas ?

Le fait déjà de signer le contrat avec l’ASEC Mimosas est un souvenir inoubliable car j’ai toujours aimé ce club. Je garde en mémoire également mes doublés face au LYS de Sassandra et Moossou FC. Lors de ces deux matchs, j'ai joué à mon poste de prédilection (attaquant de pointe) et j’ai pris un plaisir fou. J’ai eu la sensation d’avoir bien fait mon travail lors de ces deux (2) matchs.

 

On vous appelle le Ronaldo De La Ligue 1, pourquoi ce surnom ?

Ce surnom par ce que Cristiano RONALDO est une légende et un joueur que j’adore et que je respecte. Je n’ai aucunement la prétention de me comparer à lui, loin de là, mais il y a quelque chose en lui qui se retrouve en moi, c’est-à-dire la combativité. Sinon je n’ai pas ses qualités, je le reconnais.

 

Quel Est Ou Quels Sont Les Prochain défis de Gonazo Bi ? 

J’ai fait mes débuts très jeunes en Ligue 1, et j’ai tapé dans l’œil de tous. C’est vrai que ma carrière n’a pas pris la trajectoire escomptée mais je reste plus que jamais déterminé. Je ne suis pas à la fin, puisque j’ai encore des années devant moi. J’ai encore beaucoup à donner. Le football m’a tout donné et c’est à mon tour de lui fait un retour. Je suis actuellement à la recherche d’un bon point de chute (nouveau club) où je pourrais m’épanouir. Je suis optimiste quant à l’avenir et je me battrais jusqu’au bout. Je vais m’en sortir forcément.

 

Quels sont vos mots de fin ?

Je dis merci au président Baky et au PCA Me Roger OUEGNIN que j’appelle affectueusement papa pour la confiance qu’ils ont placé en moi. Mais malheureusement c’est le football, je présente toutes mes excuses à toutes ces personnes à qui j’ai causées du tort par inadvertance ou par mes prestations. J’ai toujours voulu bien faire les choses et je me suis battu jusqu’au bout. Je ne suis plus au club, mais je prie pour que le club fasse de meilleurs résultats.

 

Je ne souhaiterais pas que les portes de Sol Béni me soient fermés puisque j'aime le club et les personnes qui y sont, je voudrais passer de temps à autre pour les saluer. Je remercie les Actionnaires pour leur soutien et j’espère trouver au plus vite un bon club. 
Grand merci à "ASEC Mimosas Fans Club" pour cette grande marque de considération.

NDLR : Merci guerrier d’avoir mouillé le maillot Jaune et Noir. Tu fais preuve d’un état d’esprit irréprochable. Dieu saura t’élever. Merci pour tout, bonne chance à toi.

 

Propos recueillis par Dimitri SEKA

(Journaliste sportif, rédacteur à ASEC Mimosas Fans Club)

D'où provient l'info

  • Source : ASEC Mimosas Fans Club
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  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Ven, 19 Jul 2019 à 09h 33
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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