Connu pour son franc-parler mais plus ses dernières semaines pour son soutien indéfectible à l’actuel Comité Exécutif de la Fédération Ivoirien de Football (FIF) et à son représentant à la prochaine élection Sory Diabaté, l’ancien journaliste de Fraternité Matin dont les récentes publications sur son compte Facebook n’avait pas pour but d’embellir l’image de Didier Drogba, loin de là, a tenu à expliquer cette hostilité qui est mal vue par de nombreux intervenants sur ses posts.
Ça fait la Une
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Pourquoi je ne soutiens pas le projet de Didier Drogba
Je n'ai pas à expliquer mon choix. Cependant, je me soumets à cet exercice par respect pour de nombreuses personnes qui m'ont demandé de leur dire pourquoi je ne soutiens pas le projet de Didier Drogba. J'ai longuement réfléchi avant d'accepter de leur donner la réponse à leur interrogation.
Je sais que ce que je vais dire ne va pas convaincre certains individus, mais je dis ce que je ressens au plus profond de moi.
Je ne crois pas au projet de Drogba. Je n'y crois pas simplement parce que les grands hommes de ce monde ont ceci en commun : il commence à faire de petites choses avant d'en faire de grandes. A ma connaissance, l'icône du football continental, Didier Drogba, qui ambitionne diriger le football local, n'a jamais posé le plus petit acte pour aider la discipline qu'il veut développer aujourd'hui.
Certains me diront est-ce qu'il était obligé de poser un acte avant de devenir président de la FIF ? Je réponds à ces derniers qu'il aurait fallu que l'ex-capitaine des Eléphants montre aux yeux de tous qu'il s'intéressait à la vie du ballon rond local avant d'ambitionner diriger les acteurs de ce milieu. Si vous ne partagez pas les mêmes réalités que des personnes qui vivent dans une sphère géographique donnée, il vous sera difficile de vouloir les gouverner.
Pour rappel Dieng Ousseynou, Jacques Anouma et Sidy Diallo ont fait leur apprentissage à la gestion associative à une plus petite échelle. Et ce, au niveau des clubs. C'est après cette initiation qu'ils sont allés à une plus grande échelle. Cela est valable pour toutes les activités humaines. Il est rare de voir quelqu'un être loin d'un milieu, et venir en être le chef.
Je voudrais préciser qu'être footballeur et être dirigeant de club ou de fédération sont deux choses différentes. Didier Drogba aurait dû s'investir dans notre football avant de le faire aux USA. Pour ne l'avoir pas fait, il est confronté à l'indifférence de la majorité des acteurs du ballon rond ivoirien.
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Martial Gohourou
Dans l’une de ses publications précédentes, le défenseur de Sory Diabaté recadrait cette fois-ci les détracteurs de son candidat dont les 18 années passées au service du football ivoirien dit-il, ne doivent pas être considérer comme un handicap mais bien au contraire, comme un atout.
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Avoir de l'expérience n'est pas un handicap
J'ai l'impression que quelque chose ne tourne pas rond chez certains fanatiques de Didier Drogba. Ils passent leur temps à nier l'évidence. Ils veulent faire croire que passer 18 années au service du football ivoirien est un handicap. Et pourtant, ailleurs, l'expérience est recherchée.
Non, messieurs, vous faites fausse route, car de 2002 à 2020, Sory Diabaté a contribué au rayonnement du sport roi local. Il était là quand votre "dieu" est arrivé chez les Eléphants. Il était là quand l'équipe de Côte d'Ivoire a disputé la finale de la CAN 2006 au Caire. Il était encore là quand les Eléphants se sont qualifiés pour leur premier Mondial, en 2006, en Allemagne. Je répète que Sory Diabaté était présent quand les Orange-Blanc-Vert ont perdu la finale de la CAN 2012 face à la Zambie. Il était toujours à la FIF quand la Côte d'Ivoire a remporté la CAN des cadets et celle des seniors en 2015. Il était encore là quand pour la deuxième fois de son histoire, la Côte d'Ivoire s'est qualifiée pour les JO 2020.
C'est cette somme d'expériences que cet homme hautement qualifié entend mettre au service de la discipline reine en tant que premier décideur s'il est élu lors du prochain scrutin présidentiel de l'instance fédérale. Et cela, ne saurait être considéré comme une faiblesse. Au contraire, Sory Diabaté, malgré le manque de logique de ses détracteurs, a une longueur d'avance sur ses adversaires engagés dans la course à la succession de Sidy Diallo. Il connaît les acteurs du football local. Ces derniers le connaissent. Il a une idée de leurs besoins. Il sait ce qu'il faut faire pour les satisfaire. Etre dans une telle position, comme c'est le cas de Sory Diabaté, est un avantage réel.
Seuls les éternels négateurs croient qu’avoir servi longtemps et bien la discipline reine pourrait être préjudiciable au président de la LPF. Ils oublient que chez nous, on a confiance à celui qu'on a pratiqué et qu'on connaît. A bon entendeur, salut !
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Martial Gohourou
