Yao Kouassi Martial revient sur les faits marquants de son passage à l’ASEC Mimosas

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Yao Kouassi Martial revient sur les faits marquants de son passage à l’ASEC Mimosas

Yao Kouassi Martial revient sur les faits marquants de son passage à l’ASEC Mimosas

Entré à l’Académie MimoSifcom à 14 ans, promu en équipe professionnelle de l’ASEC Mimosas à 17 ans, YAO Kouassi Martial a été l’un des meilleurs milieux de terrain de l’ASEC Mimosas durant les 3 saisons qu’il a passées au club (2006-2009). Aujourd’hui sociétaire de Fujairah SC, aux Emirats-Arabes-Unis, après un parcours qui l’a mené en Tunisie, au Soudan et en Arabie Saoudite, KOUESS comme l’appelle ses amis a accepté de nous raconter ses souvenirs de joueur à l’ASEC Mimosas.


Que devenez-vous ?

 

Je suis toujours en activité et j’évolue au club de Fujairah SC, aux Émirats-Arabes-Unis. Je suis marié et père d’une charmante petite fille de 4 mois.

 

Comment êtes-vous arrivé à l’ASEC Mimosas ?

 

J’ai commencé tout petit à jouer au football à l’Olympique Sport d’Abobo du Président Hamza GAMAL. C’est lors d’un match contre l’Académie MimoSifcom que Coach Pascal THÉAULT, le Directeur de l’Académie MimoSifcom, m’a repéré et m’a suivi à travers des tests à Sol Béni pour me recruter ensuite au centre de formation de l’ASEC Mimosas. C’était en 2003.

 

Quel a été votre parcours après l’ASEC Mimosas ?

 

Après mon départ de l’ASEC Mimosas en 2009, j’ai évolué successivement dans trois clubs tunisiens qui sont le Stade Tunisien, LPS Tozeur et l’US Ben Guerdane. Puis, je me suis rendu au Soudan où j’ai porté les couleurs d’El Merreikh Omdurman avant de revenir en Tunisie pour jouer au club d’AS Gabès. Je suis parti ensuite pour l’Arabie Saoudite, précisément au club d’Al Adalah FC. Après ce club, j’ai signé à Fujairah SC, aux Emirats-Arabes-Unis. Ce club m’a prêté une saison en Arabie Saoudite, à Al-Bukiryah FC. Depuis la saison dernière, je suis revenu au club de Fujairah SC.

 

Êtes-vous satisfait de votre carrière de footballeur ?

 

Le football, c’est 10% de talent et 90% de chance. Je ne mène pas une brillante carrière, mais tout le monde n’a pas la chance de réussir un parcours de footballeur comme le mien. Je peux donc remercier Dieu pour ce qu’il me permet de vivre dans ce métier passionnant. Je suis satisfait de ma carrière de footballeur.

 

Quel a été votre coéquipier le plus fort à l’ASEC Mimosas ?

 

YA Konan Didier était le plus fort quand j’évoluais à l’ASEC Mimosas. On a commencé ensemble à Abobo. Il avait du talent. Mais sous le maillot de l’ASEC Mimosas, il a pris une dimension plus grande et s’imposait comme le meilleur joueur de l’équipe. Il pouvait nous faire gagner un match à lui seul.

 

Quel est le vis-à-vis le plus fort qui vous posait des problèmes au niveau national ?

 

Je parlerai de BONI Wilfried. C’est un attaquant physiquement costaud et techniquement fort qui nous avait posé d’énormes problèmes au cours d’un match quand il jouait à Issia Wazy. Ce jour-là, il nous avait marqué 3 buts et avait fait un match énorme que je n’ai pas encore oublié.

 

Et au niveau international ?

 

C’est l’Égyptien Mohammed Abou TREIKA parce qu’il était très difficile à marquer. En plus d’être techniquement doué, il jouait à une touche de balle et savait avec quels coéquipiers il devait jouer avant même de recevoir une balle. De sorte que lorsqu’il fallait exercer un pressing sur lui, on était toujours en retard, car il passait le ballon à un coéquipier avant qu’on l’approche.

 

Avec quel coéquipier vous entendiez-vous le plus sur le terrain ?

 

Je m’entendais avec tous mes coéquipiers. J’étais l’un des plus jeunes de l’équipe. Je me concentrais et m’appliquais sur le terrain pour respecter les consignes de l’entraîneur. Je comprenais bien nos schémas tactiques. Je savais ce que chacun de mes coéquipiers devait faire lorsqu’il avait une balle selon qu’on était dans une phase offensive ou défensive. Et j’arrivais à anticiper sur les actions pour tirer le meilleur de chaque situation de jeu. Je m’entendais bien avec ALLI N’Dri Vincent, YA Konan Didier, KOUAMÉ Désiré Magloire, KOUAKOU N’Doua Patrick Irénée, DIOMANDÉ Hamed Hervé, SORO Bakary.

 

Quel est celui qui avait le plus l’esprit professionnel ?

 

ALLI N’Dri était le plus professionnel du groupe. Il montrait toujours l’exemple sur le terrain et en dehors.

 

Quel était votre coéquipier le plus sympathique ?

 

C’est encore ALLI N’Dri Vincent de Paul. Il était un capitaine courageux qui mettait ses coéquipiers en confiance. Il savait créer aussi une bonne ambiance dans le groupe.

 

Quel est celui que vous avez perdu de vue et que vous aimeriez revoir ?

 

Je suis en contact avec tous mes anciens coéquipiers de l’ASEC Mimosas à travers WhatsApp.

 

Et l’entraîneur qui vous a marqué le plus à l’ASEC Mimosas ?

 

Le Coach Patrick LIEWIG est le seul entraîneur que j’ai connu à l’ASEC Mimosas. Il est aussi un père pour moi. C’est lui qui m’a fait partir en Tunisie. Il m’a marqué grâce à son amour pour le travail. Il était très rigoureux et préparait toujours bien son équipe en ne négligeant aucun détail.

 

Quel est le meilleur souvenir de votre passage à l’ASEC Mimosas ?

 

C’est mon premier but avec l’équipe professionnelle, en Ligue 1, contre l’ES Bingerville, au Stade FHB. On avait gagné 3-0, ce jour-là, j'avais inscrit le dernier but après ceux de DIARRA Modibo Kane et de DIÉ Fonéyé Vincent De Paul. Sur l’action, j’avais reçu une balle en profondeur de YA Konan Didier. J’ai éliminé un défenseur, puis le gardien de but qui était sorti à ma rencontre et j’ai marqué dans les buts vides.

 

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Et votre mauvais souvenir ?

 

C’est notre élimination en Ligue des champions 2009 contre Monomotapa du Zimbabwe. Cet échec me fait toujours très mal.

 

Avez-vous une anecdote à raconter que vous n’avez jamais partagée avec quelqu’un ?

 

L'anecdote que je n’ai jamais racontée à quelqu’un a eu lieu en demi-finale aller de la Ligue des champions 2006 contre Al Ahly SC, au National Stadium du Caire. Ce jour-là, le stade était plein à craquer, les tribunes étaient en ébullition et toutes en rouges. Quand on sortait du tunnel pour les échauffements et que j’ai vu cela et entendu le bruit que faisaient les supporters d’Al Ahly, j’ai eu si peur que je suis retourné dans les vestiaires en courant. Je tremblais en me demandant si je pouvais jouer ce match. J’ai même eu l’idée d’aller dire au coach que je ne me sentais pas bien pour ne pas jouer. Mais après, j’ai repris courage pour suivre les coéquipiers à l’échauffement et ma peur a finalement disparu.

 

Quel est votre mot de fin ?

 

Je suis fier de mon parcours. Je remercie le Président Roger OUÉGNIN et tous ses collaborateurs ainsi que tous les Actionnaires. C’est grâce à eux que je mène une carrière de footballeur professionnel. C’est aussi grâce à l’ASEC Mimosas que je suis connu. Je voudrais profiter du canal des médias de ce club que j’aime beaucoup pour saluer le PCA, Me Roger OUEGNIN. Je n’ai pas eu l’occasion d'aller le saluer depuis que je suis parti de l’ASEC Mimosas. Je lui souhaite une excellente santé pour continuer à bâtir l’ASEC Mimosas et à faire le bonheur des Actionnaires.

D'où provient l'info

  • Source : ASEC Mimosas
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  • Dernière mise à jour : Lun, 14 Dec 2020 à 10h 22
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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