En pré-campagne à l’intérieur du pays pour le scrutin du 05 septembre prochain, sauf probable report, le candidat du Bureau Exécutif sortant reste néanmoins attentif à ce qui se passe dans la capitale économique du pays, lieu de diverses prises de parole par rapport au processus électoral en cours.
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Sory Diabaté juge et partie ? Pour beaucoup, c’est oui compte tenu du fait que le 1er vice-président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et président de la Ligue Professionnelle de Football (LPF) sous Sidy Diallo n’a point rendu sa démission ni avant, ni après avoir faire acte de candidature pour la présidentielle de l’instance fédérale dont il est membre.
D’ailleurs, ce point de vue a fait débat lors d’une séance de travail de la commission électorale a révélé mercredi dernier Mamadou Soumahoro, membre de ladite commission. Pour le Président de la conférence des Présidents de Fédérations sportives de Côte d’Ivoire, le cas ‘‘Sory’’ pose un problème d’éthique même si les textes sont muets à ce sujet.
Présent à Séguéla dans la région du Worodougou le jeudi 13 août, la tête de la liste ‘‘pour la grandeur du football’’ s’est justement référé aux statuts de la FIF pour justifier sa position, balayant ainsi du revers de la main tout ce qui se dit à ce sujet le concernant.
« Moi je suis en pré campagne, les questions de commission électorale ne m’intéresse pas. J’ai mandaté quelqu’un pour s’occuper de cela. Il s’agit de mon Directeur de campagne, Léonce Yacé. Toutes ces questions sont de son ressort. J’ai déposé un dossier, j’attends que la liste soit communiquée. Si on estime que je ne remplis pas les conditions, on va m’écrire pour me dire que je ne remplis pas les conditions. M Soumahoro Mamadou n’a mandat de personne. Il n’est pas Vice-Président de la commission. Le vice-président est Kouassi Ernest, il est magistrat. Il y a un seul vice-président. Soumahoro Mamadou parle de moi en quelle qualité ? Il est membre comme les autres membres. Il y a un président de commission, un vice-président, 7 membres et trois suppléants. En quelle qualité il parle ? Est-ce que vous connaissez les statuts de la fédération ? Est-ce vous connaissez le code électoral ? Y a-t-il un article qui m’oblige à démissionner ? »,
a-t-il lancé dans des propos relayés par l’Intelligent d’Abidjan avant de poursuivre :
« Qu’on me cite l’article qui m’oblige à démissionner avant de faire acte de candidature ! Quand on ne connaît pas, on se tait parce qu’on se ridiculise. Aucun article des statuts, aucun article du code électoral fait obligation à un candidat de démissionner de ses fonctions. Ça ne sert à rien de parler pour parler. Je suis en pré campagne. Ces sujets sont traités par mon directeur de campagne ».
Après 18 ans au service du football entant que ‘‘co-pilote’’ de Jacques Anouma puis de Sidy Diallo, Sory Diabaté fait officie de grand favoris pour le poste de ‘‘pilote’’ de ‘‘Air-FIF’’ avec ses 45 actes de parrainage reçus. Une longue expérience dans le métier qu’il défend jalousement.
« Des fois, vous entendez : “ils ont trop duré, ils sont anciens”. L’expérience n’est pas un handicap, bien au contraire c’est une chance. L’expérience, c’est la connaissance acquise dans les responsabilités qui vous ont été confiées. C’est ce que vous avez appris. J’ai 18 ans d’expérience, 25 ans de présence continue dans le football ivoirien »,
a-t-il lancé.
Malheureusement pour l’ensemble des candidats engagés dans la course à la succession de Sidy Diallo, il faudra patienter. Suspendu pour divers motifs évoqués dans un récent communiqué signé de l’actuel président de la FIF, le processus électoral sera l’objet d’étude d’une assemblée générale extraordinaire le 29 août prochain. L’assemblée générale élective du 05 septembre ne saurait se tenir dans les délais si les acteurs du football se séparent en queue de poisson une semaine avant. La FIF serait alors mise sous normalisation de la FIFA.
