L’actualité sportive Ivoirienne est fortement dominée par la conférence de presse des membres du CONOR-FIF qui s’est tenue dans les locaux de la ‘‘maison verre’’ le mardi dernier. Un point de presse où la Présidente Mariam Dao Gabala a livré quelques détails de l’audit diligenté au sein de la FIF. Correspondant de Canal+ en Côte d’Ivoire, Adamah Khalil a tenu à saluer la démarche du CONOR-FIF de faire la lumière sur cette affaire d’audit afin de situer les responsabilités de tout un chacun.
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Il y a de bonnes raisons de croire que si on en est arrivé à ce point, c’est parce qu’à un niveau ou à un autre, il y a des gens qui ont outrepassé leur droit ou qui n'ont pas exercé leur devoir comme il le faut, il y a (et cela saute à l’œil nu) quelque chose qui n’a pas fonctionné dans notre football. S’en attristera qui voudra, s’en réjouira qui pourra. Seule la postérité en jugera. Mais, pour notre pays, pour notre football, pour le sport en général en Côte d'Ivoire... Il faut dénoncer, attraper les coupables, les juger et les sanctionner selon la gravité des dommages financiers. Nous sommes entrés de plain-pied dans la bonne gouvernance, sur le plan mondial. On ne peut donc échapper aux enquêtes suscitées par la gestion de l'argent de l'institution internationale qu'est la Fifa ou du contribuable d'un État (en pleine mouvance des Audits) qu'est la Côte d'Ivoire.
Je dirai simplement '' qu'on ne s'amuse pas '' avec l'argent de la Fifa, de l'Etat de Côte d'Ivoire, des sponsors, des entreprises publiques, des donateurs privés, des cotisations des clubs, des droites télés, des apports des uns et des autres... Voici pourquoi, il faut continuer à encourager le comptage des finances de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) pour aboutir à un assainissement définitif... Tout Homme soucieux du meilleur devenir de nos enfants, de nos fils, de nos petites sœurs footballeuses et petits frères footballeurs, devrait applaudir des deux mains cette vérité qui s'opère dans notre football. Afin de remettre en place les bases de gestion professionnelle d'un secteur d'activité qui compte des milliers de licenciés. De cette nouvelle vérité (de la Normalisation) jaillira certainement la lumière dans quelques mois pour notre sport roi.
Il s'agit surtout d’en clarifier la signification profonde de la structure installée par la FIFA. De manière banale, « normaliser » veut dire « rendre normal ». Le contraire de « normal » c’est « anormal » ; c’est-à-dire, non conforme aux normes. C'est pourtant simple à comprendre. Sans faire de la caricature, mettre en place une structure, un organe, un comité de normalisation à la tête d’une institution, c’est affirmer que son fonctionnement n'était pas bon, et qu'il était irrégulier. C’est venir assainir, régler et réparer une anomalie. C’est soigner un mal, c'est corriger une erreur ; c’est tirer conséquence d’un échec. C’est aussi, il faut le dire, mettre sous tutelle... Retenons une seule chose : la FIFA n'est jamais pressée dans ses décisions.
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Adamah Khalil