L’aventure entre l’ancien attaquant de l’ASEC et le club Égyptien n’aura pas fait long feu, 5 mois exactement.
Ça fait la Une
L’aventure avait commencé un dimanche 16 du mois de Juillet de l’année en cours. Libre de tout contrat, le meilleur buteur du championnat ivoirien avec 13 réalisations en 22 matches (2016-2017) s’engageait alors pour 2 saisons avec le club Égyptien d’Al Masry avec pour objectif de faire au moins autant qu’avec l’ASEC Mimosas.
5 mois plus tard, Aristide Bancé en personne nous annonce la fin de son épopée Egyptienne prétextant un non-respect du contrat et des amendes aberrantes contre lui.
Ce soir je rentre chez moi.
Ces derniers temps vous avez eu écho du litige qui m'oppose à mon club de al Masry suite à son non-respect de notre contrat. Pour exprimer mon mécontentement j'ai dû abandonner le championnat en cours. Cependant, après un accord trouvé où les dirigeants se sont engagés à respecter leur signature, je suis revenu en club, pensant que nous serions allés sur de meilleures bases, et ayant cru surtout à la sincérité de mes hôtes. Mais que non, encore les mêmes incertitudes. Les mêmes irrespects.
Et on voudrait taxer son joueur d'indiscipliné en lui infligeant en plus des amendes aberrantes? Hallucinant ! Inacceptable. Alors qu'on ne donne pas soi-même l'exemple de la discipline en honorant son contrat et sa parole donnée. Référez-vous au mail de mon avocat.
J'avais plié bagage une première fois. Je m'en vais à nouveau. JE NE SUIS PAS UN ESCLAVE, je ne suis pas votre esclave, je ne le serai jamais !!!!!!!!!
Ce soir même je quitte le Caire. Je rentre chez moi !
Aristide Bancé
Peut-on lire sur sa page Facebook.
Selon nos sources, les responsables d’Al Masry s’étaient engagés à trouver au joueur une maison et une voiture pour ses déplacements, mais hélas.
Al Masry de son côté reproche un certain nombre de faits à Bancé, notamment ses absences répétées aux séances d’entrainement et ses nombreuses déclarations dans la presse.
Une histoire qui ne risque pas de s’arrêter là! La FIFA et la CAF devront certainement statuer là-dessus à moins que les deux parties ne conviennent d’un accord à l’amiable.
Pour le joueur, aucun doute qu’il rebondira ailleurs, et pourquoi pas de nouveau à l’ASEC…
