Ce qu'il a reproché à Lamouchi, la CAN 2015, la Roma, … Doumbia Seydou revient sur les faits marquants de sa carrière

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Ce qu'il a reproché à Lamouchi, la CAN 2015, la Roma, … Doumbia Seydou revient sur les faits marquants de sa carrière

Ce qu'il a reproché à Lamouchi, la CAN 2015, la Roma, … Doumbia Seydou revient sur les faits marquants de sa carrière

Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de SOfoot, l’ancien sociétaire de l’AS Denguélé est revenu sur les moments clés de sa carrière notamment sa non convocation pour le mondial 2014 qui a débouché sur un conflit entre lui et le sélectionneur de l’époque, Sabri Lamouchi.


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Le CSKA te permet en grande partie de te faire une place dans le noyau dur de la sélection ivoirienne. Et puis, il y a cette défaite en finale de la CAN 2012 contre la Zambie...

 

Aujourd’hui encore, j’ai ce match en travers de la gorge. Je l’ai très mal vécu. On a perdu cette finale aux tirs au but, sans avoir encaissé le moindre but durant toute la compétition... Ça a été très dur. Malgré tout, je crois que cette défaite nous a encore plus motivés pour la suite et pour la finale de 2015.

 

Avant cette CAN 2015, tu as manqué le Mondial au Brésil. Tu étais d’ailleurs monté au créneau contre la décision de Sabri Lamouchi qui ne t’avait pas sélectionné, au point d’annoncer ta retraite internationale.

 

En fait, je faisais partie d’une liste élargie de 28 joueurs qui se préparaient aux États-Unis pour la compétition. Deux jours avant de partir pour le Brésil, le coach m’a dit qu’il ne comptait pas sur moi. Forcément, j’étais choqué. Je venais de finir meilleur buteur du championnat russe devant Hulk, sans avoir joué les dix premiers matchs de la saison car j’avais été blessé. Mais j’ai accepté cette décision. Ce que j’ai moins accepté, c’est une interview que le coach a donné à des médias ivoiriens. Il expliquait que je n’étais pas sélectionné car j’avais mal au dos... Face à moi, il me parlait de choix sportif, et dans la presse, il invoquait une blessure. Ça m’a déçu. J’ai préféré, à ce moment-là, prendre du recul par rapport à la sélection.

 

Tu lui en veux encore ?

 

Non, pas forcément. Ça m’a fait mal sur le coup, mais j’estime que cette histoire appartient au passé.

 

Qu’est-ce qui t’a finalement fait revenir en sélection ?

 

Hervé Renard. Quand il a repris la sélection, on a eu plusieurs conversations. Il m’a dit qu’il avait toujours besoin de moi et de mon expérience. Je crois qu’il n’a pas regretté. (Rires.) Il garde d’ailleurs une place particulière pour moi, puisqu'il est le coach qui m’a permis de réaliser mon rêve d’enfant, à savoir remporter la CAN avec mon pays.

 

Justement, ce titre en 2015 ressemble à un aboutissement pour la Côte d’Ivoire. Raconte-nous cette finale contre le Ghana...

 

On perdait 2-0 pendant la séance de tirs au but. Mais le Ghana a aussi raté deux fois, et j'avais le penalty pour revenir à 2-2. J’ai d’abord voulu faire une panenka, mais en moins de cinq secondes, je me suis rappelé de la défaite en 2012. (Rires.) Je me suis dit qu’il ne fallait pas rigoler. J’ai préféré frapper très fort. Ça m’a réussi et, au bout de la séance, on a gagné.

 

Dans la foulée tu signes à la Roma, sans grande réussite. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné là-bas ?

 

Il a dû y avoir à peine une semaine de battement entre la fin de la CAN et mon arrivée à Rome. Deux jours après avoir débarqué, j’ai dû jouer tout de suite car tous nos attaquants étaient blessés. Mes deux premiers matchs n’étaient pas bons. Et puis, dès le début, je me suis fait siffler par mes propres supporters. C’était difficile. Après seulement deux mois, Walter Sabatini est venu me voir et m’a dit : « Alors, où est-ce que tu vas partir l’année prochaine ? » Quand le directeur sportif te pose la question comme ça, c’est qu’il y a un problème.

 

S’agit-il de ton pire choix de carrière ?

 

Je ne parlerais pas de mauvais choix. À ce moment-là, j’aurais aussi pu signer à Tottenham. Mais Rudi Garcia m’a convaincu d’aller à Rome. On s’était déjà croisés à l’occasion d’un CSKA-Lille en C1 et il m’avait dit : « Un jour, je te prendrai avec moi. » Je m’entendais bien avec lui, c’était important pour moi. Rien ne dit que cela se serait mieux passé à Tottenham. Je ne regrette pas.

 

Aujourd’hui, qu’est-ce qu’il reste du petit garçon d’Abidjan, qui rêvait d’être joueur de foot ?

 

Franchement, quand j’étais au quartier, je n’aurais jamais pensé atteindre ce niveau. J’ai commencé à croire en ma chance lorsque j’ai intégré le centre de formation d’Inter, à Abidjan. Et puis, à force de travail, je suis arrivé où je le voulais, avec un peu de chance aussi. C’est une réussite.

 

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

 

Disons de retrouver un club. Je sais que je n’ai pas fini de marquer, et je veux continuer de le faire. Je compte jouer tant que mon corps me le permet.

D'où provient l'info

  • Source : Avec Sofoot.com
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  • Dernière mise à jour : Mar, 08 Dec 2020 à 10h 45
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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