La Ligue 1 Ivoirienne va-t-elle enregistrer l'arrivée prochaine d'un Pachyderme ? Peut-être bien que oui !
Passé par le FC Kossou Bibó et l’académie Jean Marc Guillou (JMG) en Côte d'Ivoire, Cissé Sekou s'est envolé pour le Vieux Continent dès l'âge de 19 sans passer par le championnat local. Âgé de 35 ans et sans club, l'ancien de Roda JC et de Feyenoord en Hollande est présentement à Abidjan aux côtés de son épouse et de leurs 6 gosses.
Ayant pris goût à la vie de famille, "Papa Cissé Sekou" entend faire de l'éducation de ses enfants sa priorité sans pour autant abandonner le rectangle vert.
« Désormais ma priorité se sont mes enfants. Avec ma carrière je ne suis pas resté longtemps prêt d’eux, donc si je dois aller vers des destinations comme le Qatar, ça ne sera pas très profitable pour ma vie de famille. Je m’occupe de mes enfants, je leur donne le bain, je les accompagne à l’école, c’est mon quotidien présentement. Après je n’ambitionne pas arrêter ma carrière de footballeur »,
a-t-il déclaré avant d'ajouter :
« J’ai eu un moment de rupture suite à ma blessure, mais après j’ai repris les entraînements avec un préparateur physique pour maintenir la forme. J’ai des contacts, mais je ne veux pas aller n’importe où parce que j’ai joué 15 ans au haut niveau. »
Vie de famille au pays plus carrière professionnel, Cissé Sékou ne songerait-il pas à la Ligue 1 Ivoirienne ? Et bien si ! D'ailleurs, ce ne sont pas les offres qui manque. Solliciter par l'ASEC Mimosas, le milieu de terrain a les yeux rivés sur le champion en titre.
« Sur le plan local, j’ai été contacté par le coach de l’ASEC Mimosas (Julien Chevalier) qui a essayé de m’enrôler. Après j’ai eu des contacts avec le Racing Club d’Abidjan, un club que j’aime bien de par leur jeu et c’est aussi une famille Cissé (les frères Cissé Souleymane et Cissé Logossina respectivement Fondateur et Président du RCA). Mais c’est plus leur façon de jouer qui m’intéresse. Ils m’ont beaucoup impressionné, j’ai échangé avec leur coach (Diabaté Vassiriki) plusieurs fois et j’ai promis m’inviter chez eux pour voir les enfants (joueurs) et jouer avec eux… »
Habitué des pelouses européennes entretenue avec minutie, et bien d'autres infrastructures indispensables pour la bonne pratique du sport roi, le copropriétaire de la marque d’équipement sportifs DEBOCE appréhende un peu les conditions au pays.
« Mais mes craintes concernant une éventuelle aventure dans le championnat local se situent au niveau des infrastructures notamment les terrains. Il n’y en a pas assez… »
