Le foot anglais privé des réseaux sociaux depuis hier. Une situation étrange, aux origines cependant nobles.
La 34è journée de Premier League a démarré hier et se poursuit weekend sans que les comptes officiels dudit championnat n’en face écho. Plus étonnant encore, même les clubs concernés notamment City qui a dominé Crystal Palace cet après-midi et qui peut être déclaré champion d’Angleterre en cas e défaite de United dimanche face à Liverpool, ne bronchent pas. Une situation qui dure depuis hier.
Les Community Manager sont-ils en grève ? Facebook, Instagram et Twitter ont-ils suspendu ces illustres utilisateurs ?
Que nenni, ce sont ces derniers plutôt qui ont décidé de boycotter ces réseaux sociaux pour protester contre le racisme. L’objectif de ce mouvement démarré le vendredi 30 avril à 15h00 sous l'impultion des instances et clubs du football anglais, rejoint par l'UEFA, la FIFA et plusieurs sportifs, est de protester contre les insultes discriminatoires et racistes dont sont victimes de nombreux footballeurs et footballeuses sur les réseaux sociaux. Les abonnés n’auront droits aux publication qu’a compté du mardi 4 mai à 00h00.
Premier League social media accounts will now be going silent until Tuesday 4 May.
— Premier League (@premierleague) April 30, 2021
Online abuse must stop. Social media platforms must do more.#NoRoomForRacism | #StopOnlineAbuse pic.twitter.com/mHIN4xI2qx
We’re switching off our social media channels until 11.59pm on Monday 3 May, in response to sustained and ongoing online abuse.
— The FA (@FA) April 30, 2021
Here’s what we want to change, immediately: https://t.co/SEHf7dPF6O
#StopOnlineAbuse pic.twitter.com/OmrEhBF4LG
L'#UEFA se joint à un ensemble d’acteurs du football anglais pour boycotter les réseaux sociaux jusqu'à 0h59, mardi, en signe de solidarité dans la lutte contre la haine et le racisme en ligne.#StopOnlineAbuse #StopAuRacismeEnLigne pic.twitter.com/Tx6RBTFM8h
— L'UEFA ?? (@UEFAcom_fr) April 30, 2021
Rappelons qu’en février dernier, les autorités du football anglais avaient envoyé une lettre ouverte aux réseaux sociaux Facebook et Twitter, demandant le retrait et blocage rapide des messages haineux publiés sur leurs interfaces. La réaction n’a certainement pas dû être à la hauteur des attentes.