Les erreurs de casting, nouveauté des clubs ivoiriens. Après l’Africa Sports qui s’est séparé de sa recrue Malienne, El Hadj Salim Bah, un mois après son arrivée, c’est au tour de l’ASEC Mimosas de mettre fin à son aventure avec Yao Kouassi Bernard 6 semaines après avoir entériné leur collaboration. Une séparation aussi soudaine qu’inattendu sur lequel le club n’a pas souhaité se prononcer. Nos confrères d’Abidjan Sports évoque quant à eux une supercherie de l’ancien attaquant du Stella Club qui se serait finalement retournée contre lui.
Les attaquants Banou Diawara, international Burkinabè provenant du Sebeta Kenema FC (Ethiopie) et Yao Kouassi Bernard en provenance de Real Kashmir (Inde), posent leurs valises à Sol Béni. #CIVsport #JauneNoir pic.twitter.com/2kv31vflYv
— ASEC Mimosas (@ASECMimosas) September 17, 2020
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Yao Kouakou Bernard, l’arnaque mimosas
Deux mois après son arrivée à Sol Béni, Yao Kouakou Bernard et les Mimosas viennent de se séparer. Si beaucoup d’Actionnaires se demandent pourquoi le joueur a été ainsi vite libéré, force est de constater que c’est parce que le board du club a découvert la supercherie.
En effet, Yao Kouakou Bernard est sans club depuis deux ans. Avant d’atterrir chez les Jaune et Noir, l’attaquant a fait croire qu’il venait du championnat indien et particulièrement du Real Kashmir, un des clubs phares du pays des Maharajas. A la vérité, ce club l’a libéré depuis deux ans. Kouakou Yao se contentait donc de jouer des tournois de quartier en Inde, du genre Zébié ici à Abidjan ou les comités de village.
Il a donc menti sur toute la ligne et très vite ses dirigeants ont vu qu’il n’avait pas le niveau du champion d’Afrique 1998. C’est le lieu d’attirer l’attention de l’Asec, qui se dit le plus grand club du pays, mais qui a une cellule de recrutement qui se comporte en amateur. Quand on veut redevenir champion d’Afrique, on se comporte comme un club professionnel. Dans tous les sens du terme.
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Séverin Sanh (Abidjan Sports)