La Côte d’ivoire a obtenu un résultat nul hier face à la Belgique (1-1) grâce à un pénalty transformé de Franck Kessié. Un exercice maitrisé par le milieu de terrain Ivoirien.
Si certains considèrent le penalty comme un exercice facile, beaucoup de grands noms ont encore en mémoire plusieurs duels manqués face au dernier rempart qui auraient pu changer toute une carrière. Messi en finale de Copa América en 2015 face au Chilie et Drogba lors des finales de CAN 2006 (Egypte) et 2012 (Zambie) sont autant d’exemple pour illustrer le caractère aléatoire du tir au but.
Depuis son arrivée en Italie (2015) et en sélection de Côte d’Ivoire (2014), le milieu de 23 ans a converti 15 penalties soit 93% des penaltys tirés. A une seule reprise Franck Kessié a manqué son penalty, c’était en mars 2018 lors d'une victoire du Milan AC (3-2) face au Chievo Verone.
La Côte d’Ivoire est liée avec les penaltys, c’est connu de tous. Les Eléphants ont disputé 4 finales de Coupe d’Afrique, tous ayant désigné leurs vainqueurs à l'issue de la séance fatidique de tirs au but. Alors quand on a un penalty, le meilleur doit prendre ses responsabilités et le transformer.
On se souvient encore du premier match des éliminatoires de la CAN 2021 face au Niger en 2019. Le penaltygate entre Max Gradel et Nicolas Pépé avait fait parler. Le droit d’aînesse avait eu raison du joueur d'Arsenal qui s'était retracté laissant le champ libre au néo sociétaire de Sivasspor. Ce dernier avait finalement manqué l'occasion de doner l'avantage aux Eléphants.
Même s’il totalise un taux de conversion de 92% (12 marqués sur 13 en carrière), Nicolas Pépé avait encore laissé le deuxième penalty de la rencontre à Franck Kessié qui ne s’était pas fait prier pour le concrétiser. Avec cette adresse chirurgicale dans l’exercice, nul doute que personne ne disputera un penalty à l'ancien du Stella Club d'Adjamé
