Après Bonaventure Kalou la semaine dernière pour le compte du candidat Idriss Diallo, l’émission ‘‘3è mi-temps’’ de la RTI recevait ce mercredi 13 mai Sinani Dosso, Directeur de Campagne de Didier Drogba, pour en savoir plus sur le projet la ‘‘Renaissance’’ et prendre la mesure de la pré-campagne au sein de la Team DD.
De Conseiller en Communication de Sidy Diallo à Directeur de Campagne de Didier Drogba. Comment cela s’est fait ?
J’étais chez Sidy Diallo à une certaine époque parce qu’il représentait es valeurs humaines et morales pour moi, et c’est quelqu’un qui avait fait beaucoup de choses pour le football. On est arrivé à un tournant où il y avait une crise quasi-sociale dans le football et certains amis présidents voulaient qu’on fasse partir Sidy. Nous on a trouvé qu’il ne fallait pas le faire. On a décidé de soutenir le football, maintenir l’ordre jusqu’à ce qu’on arrive aux élections. Comme c’est Sidy qui dirigeait, naturellement nous l’avons soutenu. Mais après il décide de se retirer. Moi c’est l’homme Sidy que j’ai soutenu. Sidy étant parti, je me retrouvais dans ces conditions-là, libre de faire mon choix entre la continuité de l’ancien bureau ou autre chose.
J’ai choisi de venir chez Didier (Drogba) parce que là où j’étais nous avons un certain nombre de problèmes. Une fédération où même le trivial quotidien n’est pas assuré. A l’heure où on se parle, le personnel n’est pas payé. Les gens travaillent dans des conditions difficiles. Deuxièmement, avec cette équipe on a aujourd’hui une institution sous perfusion. On n’a pas pu développer ce football pour qu’on puisse s’installer dans l’excellence. Les primes et les subventions sont payées difficilement. Il y a un certain nombre de problèmes au sein de cette fédération aujourd’hui qui ne nous permettent pas de nous installer dans le développement durable, dans la qualité.
Pourquoi n’avez-vous pas démissionné vu tous ses problèmes que vous énumérez ?
Je n’ai pas démissionné parce que ce n’était pas nécessaire. Je travaillais avec quelqu’un qui Sidy Diallo, nous nous entendions bien et on lui avait dit de rester pour que nous puissions améliorer tous cela. Il n’y a de projet ou de programme que d’homme. C’est avec les hommes qu’on travaille. Pour travailler avec des gens, il faut croire en eux. L’équipe qui est là, je ne croyais plus en elle avec le départ de Sidy Diallo.
Lorsque j’ai vu ces difficultés, j’ai regardé du côté de Didier, j’ai analysé son programme et je me suis rendu compte qu’il nous présentait un programme orienté développement durable. Je me suis dit voilà ce que nous voulons. Nous voulons quelqu’un qui nous propose un programme qui installe le football dans un développement durable, qui nous décharge des fardeaux que nous avons, qui fera en sorte que le football ivoirien ne sera plus un football sous perfusion, mais un football qui va essayer de s’auto-suffire pour l’épanouissement même des acteurs de ce secteur.
On a entendu dire que Drogba peinait à avoir les parrainages indispensables à la validation de sa candidature à l’élection de la FIF notamment ceux de Ligue 1 et au du groupement d’intérêt. Qu’en est-il ?
On va faire court : les parrainages, c’est réglé à tous les nouveaux. Que tous c’eux qui nous écoute se rassure, que ce soir au niveau du groupement d’intérêt, D3, Ligue 2, Ligue 1, Didier Drogba n’a pas de problème de parrainage.
Les détracteurs de Drogba soutiennent qu'il s’est entouré de personnes qui ne connaissent rien au football. Quel est votre commentaire là-dessus ?
Didier est une icône qui représente à lui seul une valeur indépendamment de son entourage. En suite autour de lui vous avez des présidents de clubs comme Koné Abdoulaye (AS Denguelé), Albert Anzouan Kacou (Séraphin FC), Koffi Kouassi Jean Jacques (Schadrac FC) ou encore Souleymane Sidibé (Stade d’Abidjan) qui sont tous des chef d’entreprises. Ils connaissent très bien le football. L’équipe qui va gérer la fédération sera composée de Didier et de tous ses personnalités et bien d’autres que vous n’avez pas encore découvert. De tous les candidats, Didier est le mieux entouré.
Dans votre programme vous mettez l’accent sur les infrastructures. Que prévoyez-vous ?
Depuis les indépendances jusqu’à aujourd’hui, la Côte d’Ivoire n’a eu des infrastructures qui ne sont construit que par l’Etat. Didier Drogba change la vision. Il dit ‘‘dans mon programme de développement, je vais créer des infrastructures (des stades modulables) dans chaque région pour qu’on puisse développer le football régional’’. […]
Aujourd’hui le football Ivoirien est sinistré par faute d’infrastructures. Le tallent que nous avons ne peut pas s’exprimer parce qu’il n’y a pas d’espaces de jeux. L’un des piliers de notre projet c’est la construction des infrastructures et ce n’est pas des paroles en l’air. C’est adossé à des financements existants, c’est-à-dire qu’il y a des accords que je qualifierais d’accords-cadres ou encore de conventions conditionnées. Ces projets existent, ces fonds existent. On dit si Didier est élu, on soumet ses projets à ses bailleurs de fonds qui vont nous créer ses infrastructures selon un timing et des priorités que nous allons définir de sorte qu’au bout de ce programme toutes les grandes régions de Côte d’Ivoire puissent bénéficier espace de jeu, d’une infrastructure.
Il se dit que Drogba n’a pas d’expérience contrairement à ses concurrents. Un commentaire ?
Voilà un monsieur qui part dans ce pays (USA), il prend un club qui n’existait que de nom (Phoenix Rising) et avec ses partenaires il le développe, il en fait un club de premier choix, il fait construire un grand stade modulable (Phoenix Rising Soccer Complex) qu’on adapté à 2000, 3000 ou 4000 places. C’est ce type de stade qu’on veut reproduire région par région ici.
On dit Drogba n’a pas d’expérience, mais ça c’est une expérience. L’expérience de prendre un club zéro et d’en faire un club de premier choix. L’expérience de construire une infrastructure moderne de ce type. C’est le seul d’ailleurs parmi les candidats à la présidence de la FIF qui allie tous les niveaux d’expérience utile pour développer notre football. Il a l’expérience du footballeur, il a l’expérience du manager notamment avec sa fondation ou il administré de grands projets. Il a un volet social très important, une valeur fondamentale dans notre football.
Votre mot de fin
En guise de conclusion j’aimerai lancer un appel aux présidents de clubs. Aujourd’hui Didier a présenté un programme de développement de notre football qui nous sort des difficultés. Ce problème résout dans un premier palier nos problèmes triviaux. Les subventions sont augmentées ce qui nous permet de mieux gérer nos clubs. On nous donne un car qui nous permettra de nous déplacer dans de meilleures conditions. Il nous promet des infrastructures dans les différentes régions, le football sera décentralisé. Il nous promet de la formation pour tous les acteurs du football pour aboutir à l’épanouissement.
C’est un grand projet et Didier qui le porte, a le potentiel réel existant. Il ne s’endette pas auprès d’une banque. Aujourd’hui voilà un monsieur qui a pu réunir autour de notre football d’énormes sponsors à travers le monde. Ne serait-ce que sur le plan local nous avons à ce jour près de 12 entreprises Ivoiriennes qui soutiennent notre programme. Donc j'invite les présidents de clubs à ne pas se priver de cette opportunité que nous offre Didier Drogba.
NB : Le toilettage des textes de lois existants, le développement de nouveaux textes plus adaptés au développement du football moderne en Côte d’Ivoire et l’économie du foot ont également été prônés par le président de l'ES Bafing de Touba.