Dans une interview accordée à nos confrères de France Football, le milieu de terrain Malien évoluant à Hoffenheim est revenu sur sa première expérience en Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et cette défaite marquante face à la Côte d’Ivoire en huitième de finales.
Révélé aux yeux du monde lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2015 du côté de la Nouvelle-Zellande, Diadié Samassékou n’a cessé de gravir des échelons. Agé de 24 ans, l’International Malien a rejoint le club Allemand d’Hoffenheim en août 2019 en provenance du Red Bull Salzbourg après une première CAN avec les Aigles en Egypte.
Une première inoubliable pour l’ancien milieu de terrain de l’AS Real Bamako, qui est revenu sur les faits marquants de cette compétition notamment la défaite en huitième face au voisin Ivoirien.
« C’est ma première Coupe d’Afrique, j’étais très excité à l’idée d’y participer. Avec un peu de recul, on a beaucoup de regrets. On a perdu un match qu’on aurait pu gagner, on n’est pas sortis par la grande porte. On domine le match et on prend un but sur un coup de pied arrêté venu de nulle part (face à la Côte d’Ivoire, 0-1, ndlr). Mais dans l’ensemble, il y a beaucoup de positif à retenir. On va se donner les moyens pour aller plus haut la prochaine fois. »
Le natif de Bamako n’oubliera pas de sitôt son premier but inscrit dans la compétition lors de la rencontre de poule face à la Tunisie
« C’est un moment magnifique, tu ne le sens pas tellement pendant le match. C’est à la sortie quand tu vas sur les réseaux sociaux, quand tu vois le bonheur que tu peux offrir aux gens, c’est magnifique. C’est la meilleure des choses qui puisse arriver à un joueur de foot. »
Pour Samassékou, seul le travail et la patience permettront aux Aigles d’aller loin dans les compétitions.
« Avec modestie, notre objectif c’est de remporter une CAN avant la fin de cette génération. Je pense qu’on en a les moyens, mais on sait comment une Coupe d’Afrique peut être difficile. Souvent ce sont les équipes qu’on attend le moins qui arrivent le plus haut. Il faut du travail, de la patience. On est confiants et on estime qu’on aura notre mot à dire dans les prochaines années. On a toujours eu des qualités individuelles en sélection au Mali, on a eu des joueurs exceptionnels dans le passé. Je pense que la clé ce ne sont pas les individualités mais au contraire le collectif. La plupart des joueurs ont joué ensemble ou grandi ensemble dans la même académie. Si on est soudés et qu’on joue le football qu’on a appris, ça peut faire la différence. Lors de la dernière CAN, on a un peu manqué de réussite. Dans ce genre de compétition, on n’a pas mille chances pour marquer un but »,
a-t-il déclaré.