Les avocats de l’International Ivoirien accuse son ancien club d’avoir minoré sa prime de transfert à Fulham, le privant ainsi de sommes d'argents lui étant pourtant destinées. Le club français par l'intermédiaire de son DG a rejeté ses accusations et fait des confidences surprenantes sur les conditions du transfert du milieu de terrain.
« Monsieur Seri estime que Nice s'est rendu coupable à son encontre d'une manipulation visant à (grossièrement) sous-évaluer le montant de son transfert et ainsi faire une substantielle économie de la prime sur transfert »,
ont en effet déploré les avocats de milieu de terrain de 27 ans dans un communiqué relayé ce samedi par L'Equipe.
Ces derniers assurent que leur protégé n'aurait été vendu que pour 11,2 millions d'euros et non les 25 millions évoqués dans la presse. Dans le même temps, le défenseur français Maxime Le Marchant transféré également de Nice à Fulham a rapporté 16,4 millions aux Aiglons.
Des chiffres qui ne correspondent pas du tout à ce qui avait été annoncé au moment des transferts, et qui, selon eux, ne reflètent pas du tout à la valeur marchande des deux joueurs. Ils s’appuient notamment sur les salaires de chacun (74.000€ hebdomadaires pour Seri contre 28.000€ hebdomadaires pour Le Marchand) pour étayer leur argumentaire.
Seri n’intéressait… personne !
De leur côté, les dirigeants Niçois avancent que l’Ivoirien qui avait émis le souhait d’aller voir ailleurs, n’avait reçu aucune propositions concrètes.
Ce serait d’ailleurs Nice qui aurait forcé la main au club anglais, initialement intéressé par Maxime Le Marchand, pour qu’il achète le milieu de terrain a confié Jullien Fournier, DG du club, à l’Equipe :
« il faut savoir qu’il n’a eu aucune offre l’été dernier. Fulham était en premier intéressé par Le Marchand, dès le mois de janvier. [...]
C’est moi qui leur ai soufflé le nom de Seri, cars ils cherchaient un milieu de terrain. De plus, le jour de la signature de son contrat, Seri était au courant du montant du transfert et de celui de la prime. En plus, alors qu’on devait la lui payer sur quatre ans, on la lui a réglée en une seule fois, à sa demande. Tout çà est tellement grossier… »
Le dossier va maintenant être porté devant la commission paritaire d’appel de la FFF dès le début de semaine prochaine, avant de s’adresser aux juridictions étatiques si besoin.
