Après une brillante carrière de footballeur, l’ancien pachyderme s’est trouvé une seconde voix dans l’éducation des jeunes qui partagent la même passion que lui.
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En 6 sélections seulement serait-on tenté de dire, le natif de Daloa (Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire) a ajouté à son palmarès le trophée ultime pour le continent Africain, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Un faible nombre d’apparitions sous la tunique orange que Sékana Diaby justifie par une condition physique qui lui a été défavorable après le sacre au Sénégal.
« J'ai eu une fin de carrière difficile, car après le Sénégal, j'ai eu la malchance d'être de nouveau blessé au genou. Et cela ne s'est pas réglé rapidement. Il fallait passer à l'après-football et c'est ce que j'ai fait c'est vrai dans la discrétion. »,
a-t-il récemment confié à nos confrères de Sport-Ivoire.
Après avoir contribué à hisser haut le drapeau Ivoirien sur le toit de l’Afrique pour la première fois de son histoire, le défenseur Ivoirien dont l’essentiel de la carrière sportive s’est tenue en France, notamment au Stade brestois ou encore à Pau FC, vit toujours de sa passion dans l’Hexagone plus précisément dans la ville de Pau où il exerce le métier d'Educateur Sportif.
« J'exerce le métier d'éducateur sportif, diplômé d'état. Je donne des cours privés et j'ai créé une école de football dans la ville de Pau en France. Je transmets ce que j'ai appris aux gamins. »
Agé de 51 ans aujourd’hui et bien loin de sa Côte d’Ivoire natale, Sékana Diaby dit avoir gardé de bon rapports avec ses anciens coéquipiers de la sélection.
« Oui bien sûr, nous avons de bons rapports. En introduction, j'évoquais l'amitié. Tous ceux avec lesquels j'ai joué au Stella jusqu'à ceux avec lesquels j'ai participé à la CAN 1992 au Sénégal pour moi, restent mes vrais amis du football. bien évidemment j'ai très facilement accès à tous les champions de Sénégal 92 notamment Alain (Gouaméné), Ben (Salah), Abdoulaye (Traoré), Aka (Kouamé), Abouo (Sam)... »
