Après avoir trouvé une issue plutôt favorable au problème de l’Africa Sports, Mme Dao Gabala et ses collaborateurs ont mis le cap sur l’affaire de l’Amicale des Arbitres Footballeurs de Côte d’Ivoire comme le révèle Martial Gohourou.
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Le mercredi 10 mars 2021, le siège de la FIF, dans la commune de Treichville, a servi de cadre à la rencontre entre Alexis Vagba, le président du club vert et rouge, et Antoine Bahi, son ancien premier vice-président en charge de la section football. Et cela, à l’initiative du comité de normalisation de l’instance dirigeante du ballon rond local.
Cette entrevue entre les deux personnalités de l’association’’ Africa sports’’, organisée par Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs, leur a permis de régler leurs différends et d’entrevoir une nouvelle collaboration.
Trois jours après avoir réuni les deux ‘’frères ennemis’’, à savoir Vagba et Bahi, le Comité exécutif de l’institution fédérale installé à la Maison de verre de de Treichville par la FIFA, s’est attaqué au problème qui divise, depuis quelque temps, les membres de la famille de l’arbitrage ivoirien. En effet, le samedi 27 février dernier, sous la supervision de l’organe composé d’ancien arbitres dénommé ‘’comité de sages’’, une réunion de travail a regroupé le président de l’Amicale des arbitres de Côte d’Ivoire(AMAFCI), Souleymane Coulibaly, son prédécesseur, Aboubacar Sharaf, et le responsable du comité de pilotage de l’organisation des hommes en noir, Roland Danon, et ce, dans les locaux de la FIF.
Une seconde rencontre y a eu lieu, le samedi 13 mars 2021. Etaient présents, l’actuel président de l’AMAFCI, Souleymane Coulibaly, et ses pairs qui contestent la légalité de son mandat. Selon certaines indiscrétions, le comité de sages comprenant d’anciens arbitres ivoiriens, notamment Sinko Zéli, Kouakou N’dri, Yao Kossonou, Agathe Atacou, Bema Doumbia, Soumaïla Dembélé et Aguié Aguié, ont demandé à leurs interlocuteurs de mettre fin à l’existence du bureau actuel de l’amicale des arbitres, d’amender ses textes, en vue de l’élection d’un nouveau président de cette association, afin de ramener la paix en son sein.
Selon nos informateurs, le président de l’AMAFCI, Souleymane Coulibaly, a refusé la proposition faite par ses devanciers regroupés au sein du comité de sages parce que ne voulant pas mettre fin à son mandat qui ne souffre d’aucune illégalité parce que conforme aux textes de la structure qu’il dirige. Pour preuve, Souleymane Coulibaly est le président de l’AMAFCI reconnu par le Comité exécutif sortant de la faîtière du sport roi local. C’est à ce titre qu’il a été convoqué, le 9 février dernier, par le comité de normalisation pour la FIF, pour participer à la réunion des responsables des groupements d’intérêt (les associations des anciens joueurs, des joueurs en activité, des entraîneurs, des médecins et des arbitres).
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Martial Gohourou
